Oliver et compagnie (Oliver & Company)

Cinéphile du jour, bonjour !!! Ça faisait un sacré moment que je n'avais pas vu ce Walt Disney non plus. A vrai dire, ça remonte à si loin que je me souviens plus du livre tiré du film que je lisais en boucle plus jeune que du film en lui même pourtant, j'ai toujours aimé cette histoire. C'est peu de temps après avoir redécouvert "Les aventures de Bernard et Bianca" avec ses courts passages à New-York que j'ai eu une forte envie de revoir ce film en dvd afin de me rafraichir la mémoire à son sujet et c'est ainsi que je me suis retrouvé un beau soir à inséré le dvd d' "Oliver et compagnie" dans mon lecteur... Pour connaître mon avis à son sujet, cliquez sur "Lire la suite"...
"Mais pourquoi m'en faire, la rue je connaît car il faut du savoir-faire pour faire reluire le pavé"
Il s'agit d'un film d'animation américain qui est sorti en France le 29 novembre 1989 (le film est sorti aux Etats-Unis le 18 novembre 1988) et dont la durée est de 1 heure 14.
"Oliver et compagnie" est un film réalisé par George Scribner.
Le scénario à été écrit par Jim Cox, Timothy J. Disney, James Mangold, Roger Allers, Michael Cedeno, Mike Gabriel, Vance Gerry, Leon Joosen, Kevin Lima, Dave Michener, Joe Ranft, Gary Trousdale, Kirk Wise, Jim Mitchell, Chris Bailey et Peter Young d'après le roman de Charles Dickens.
La musique du film à été composée par Barry Manilow et J.A.C. Redford.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.
Dessins animés Walt Disney chroniqué sur ce blog : Chicken Little, Le monde de Némo, Le roi Lion, Blanche neige et les sept nains, Bambi, Rox et Rouky, Peter Pan, Les aventures de Bernard et Bianca...


Fidèle aux habitudes des studios Disney, "Oliver et compagnie" regorge de musique. Voici ici la playlist du long métrage avec entre parenthèse le titre original de la chanson :

• Il était une fois à New York City (Once Upon a Time in New York City)
• Mais pourquoi m'en faire ? (Why Should I Worry?)
• Des rues en or (Streets of Gold)
• La perfection, c'est moi (Perfect Isn't Easy)
• Bonne Compagnie (Good Company)

En 1989, "Oliver et compagnie" fut nommé pour l'Oscar de la meilleure chanson originale dans un film avec Mais pourquoi m'en faire ? (Why Should I Worry?).
Le film a nécessité six superviseurs d'animation, plus de 300 artistes et techniciens durant plus de deux ans et demi, équipe qui a réalisé plus d'un million d'esquisses et 119 275 cellules peints à la main.
Les concepteurs du film ont fait un voyage préparatoire à New York durant lequel ils ont photographié les rues avec une perspective à la hauteur des chiens (54 cm) pour aider les animateurs. Ils ont aussi utilisé le procédé de reprographie Xerox, utilisé initialement dans "Les 101 Dalmatiens". Les objets de la vie courante ont eux été créés par ordinateur : voiture, taxi, bus, limousine, égouts, métro, escalier à colimaçon. Ce film est le premier long métrage de Disney à avoir un département spécifique pour l'animation de synthèse.
"Oliver et Compagnie" est le premier long-métrage d'animation Disney bénéficiant d'un doublage francophone réalisé au Québec, en plus du doublage français.
La chanson de Roublard "Why Should I Worry?" fut écrite et interprétée par Billy Joel, qui prête également sa voix à Roublard dans la version originale du film. Lors cette chanson, on peut apercevoir Pongo ("Les 101 Dalmatiens", 1961), Jock, Peg et César ("La Belle et le Clochard", 1955).
Parmi les photos visibles chez Georgette, il y a celle de Ratigan, le méchant de "Basil, détective privé" (1986).
Lorsque Oliver se réveille après avoir dormi dans un vieux pneu, on voit Roger Ratcliff ("Les 101 Dalmatiens") traverser la rue.
Fagin porte une montre Mickey Mouse.
Les seuls personnages directement inspirés de l'œuvre originale de Charles Dickens sont Oliver, Roublard, Fagin et Sykes.
"Oliver et Compagnie" est le premier film depuis "Les Aventures de Bernard et Bianca" (1977) à renouer avec le genre « comédie musicale » (plus de quatre chansons). Le projet initial se voulait d'ailleurs une suite aux Aventures de Bernard et Bianca, dans laquelle Penny vivait désormais à New York avec sa famille adoptive et son chat Rufus ; mais ce concept fut abandonné bien que la ressemblance physique entre Jenny et Penny ait néanmoins été conservée.
La plupart des objets non-humains du film (véhicules, bétonnière, conduites d'égouts, piano, escalier, tunnels, trains ainsi que le pont de Brooklyn) ont été créés et animés par ordinateur, ce qui était une première du genre pour Disney, nécessitant la création d'un département à part entière.
Le film est sorti au cinéma le même jour que "Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles".
"Oliver et Compagnie" est aussi le premier film à avoir de vraies publicités, telles que Coca-Cola, USA Today ou Sony. Il était dit dans l'émission "Walt Disney's Wonderful World of Color" que c'était pour le réalisme (que serait New York sans panneaux publicitaires ?), que l'on avait mis ces publicités, et non pour l'argent.
Sylvie Moreau, qui incarne la voix de Rita dans la version française du film, avait déjà été la voix de Maléfique dans la seconde version française de "La Belle au bois dormant" (1959).
"Oliver et compagnie" est le titre français du film "Oliver & company" dans sa version originale. Voici différents titres que ce film peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visionne :

• Oliver y su pandilla (Argentine / Pérou / Espagne),
• O Oliver kai i parea tou (Grèce),
• Olivér és társai (Hongrie),
• Oliver and the Dodger (titre provisoire américain),
• Oliver e seus Companheiros (Portugal),
• Oliver i druzina (Serbie),
• Oliver ja kumppanit (Finlande),
• Oliver och gänget (Suède),
• Oliver og gjengen (Norvège),
• Oliver und Co. (Allemagne)...

Avec les voix en version original de :
Joey Lawrence (Oliver), Billy Joel (Roublard), Natalie Gregory (Jennifer), Cheech Marin (Ignacio Alonzo Julio Frederico de Tito), Richard Mulligan (Einstein), Roscoe Lee Browne (Francis), Sheryl Lee Ralph (Rita), Dom DeLuise (Fagin), Taurean Blacque (Roscoe), Carl Weintraub (Desoto), Robert Loggia (Sykes), William Glover (Winston), Bette Midler (Georgette), Frank Welker (Louie, le vendeur de hot dog)...
Avec les voix en version française de :
Renaud Tissier (Oliver), Patrick Poivey (Roublard), Jacques Mercier (Roublard - chant), Sauvane Delanoë (Jennifer), Linh Rateau (Jennifer - chant), Gérard Hernandez (Tito), René Bériard (Einstein), Georges Atlas (Francis), Sylvie Moreau (Rita), Dada Hekimian (Rita - chant), Philippe Dumat (Fagin), Marc Alfos / Jean-Frédéric Ducasse (Roscoe), Régis Ivanov (Desoto), Henry Djanik (Sykes), Georges Berthomieu (Winston), Michelle Bardollet (Georgette), Marie Ruggieri (Georgette - chant), Jacques Deschamps (Louis)...
Le synopsis :
L'histoire se déroule à New York. Oliver, un petit chaton abandonné, est pris en charge par un chien errant nommé Roublard. C'est un chien débrouillard et un peu chapardeur qui le conduit jusqu'à sa demeure, une péniche délabrée, amarrée sur les docks. Oliver y fait la connaissance du maître humain de Roublard, le ferrailleur Fagin, ainsi que toute la bande de chiens « laissés pour compte » : le chihuahua Tito, le dogue allemand Einstein, le bouledogue intellectuel Francis et Rita, un lévrier afghan affectueux et plein de bon sens.
Mais, une terrible nouvelle arrive aux oreilles de la meute... elle apprend que Fagin doit de l'argent à Sykes, un impitoyable malfrat. Roublard et ses amis décident d'aider leur maître en tentant de braquer une luxueuse limousine passant dans les rues de New York. La tentative échoue et Oliver se retrouve coincé dans le véhicule. À l'intérieur se trouve Jenny, une fillette délaissée par ses parents richissimes. Cependant, les problèmes financiers de la bande ne sont toujours pas résolus et Sykes se fait de plus en plus menaçant.

Ça faisait un sacré moment que je n'avais pas vu ce Walt Disney non plus. A vrai dire, ça remonte à si loin que je me souviens plus du livre tiré du film que je lisais en boucle plus jeune que du film en lui même pourtant, j'ai toujours aimé cette histoire. C'est peu de temps après avoir redécouvert "Les aventures de Bernard et Bianca" avec ses courts passages à New-York que j'ai eu une forte envie de revoir ce film en dvd afin de me rafraichir la mémoire à son sujet et c'est ainsi que je me suis retrouvé un beau soir à inséré le dvd d' "Oliver et compagnie" dans mon lecteur.
Dès les premières minutes, je me suis vite replongé dans cette histoire revoyant dans ma tête les pages du livre que je lisais plus jeune et c'est avec beaucoup de plaisir que très rapidement j'ai été de nouveau captivé par ce film. Très librement inspiré d' "Oliver Twist" de Charles Dickens, le film offre une relecture intéressante. Comme toujours, les studios Disney ont su s'inspirer du matériau d'origine afin de se le réapproprié pour en faire une autre œuvre. Les idées sont là en tout cas et on se laisse vite prendre au jeu de cette intrigue qui, faut pas se leurrer, ne réserve aucune surprise mais à le mérite de nous faire passer un excellent moment. C'est très touchant et on ne peut que sympathiser avec les différents personnages tant il dégage une bonne humeur qui est communicative. Contrairement à d'habitude j'ai trouvé que le grand méchant est un peu en retrait mais cela ne m'as pas dérangé plus que cela surtout que j'ai trouvé que cela renforcé la bonne humeur qui est véhiculé ici et le sentiments de juste suivre les aventures d'une bande de potes hors du commun. Même le maître des chiens, Fagin, aurait pu montrer un côté sombre (après tout c'est un voleur) mais il est vite très amusant. A aucun moment je ne me suis ennuyé pourtant ce n'était pas gagné car je l'ai visionné assez tard mais c'est que lorsque le générique de fin s'est terminé que j'ai senti la fatigue de ma journée. J'ai bien apprécié aussi le fait que l'on se rende vite compte de la différence entre certaines classes sociales avec plusieurs stéréotypes mais qu'à aucun moment on ne cherche à pointer du doigt ses différences. Certains personnages ont plus réussis que d'autres mais chacun est avant tout un être humain capable du meilleur quand la situation le demande. Le côté système D pour survivre dans la rue m'as bien amusé aussi car là encore il n'as pas été montré avec pitié. Du coup, j'ai vraiment eu le temps de me consacrer à cette belle histoire d'amitié qui est certes gentilette sur les bords comme dans tout les Disney (et en même temps c'est ce qu'on vient chercher quand on vois ce genre de films ;) ) mais qui à très bien fonctionné sur moi.
Une nouvelle fois pour un dessin animée je ne vais pas parler des voix dans la version original car je n'ai vu que la version française cependant des quelques extraits que j'ai pu voir sur le net, les voix françaises semble bien choisi les timbres de voix des personnages étant sensiblement les mêmes ce qui me laisse penser que le choix des doubleurs s'est avéré particulièrement judicieux. C'est la première fois aussi qu'un Disney bénéficiais en plus d'un doublage français, un doublage québécois mais là en revanche je n'ai vu aucun extrait donc je ne vais pas me prononcé même si j'ai lu plusieurs débats entre québécois et français chacun défendant (souvent avec mauvaise fois quand même dans les arguments je trouve) sa version et critiquant l'autre. J'aimerai quand même la voir un jour par pur curiosité et me rendre compte quelles sont les réelles différences entre ses deux versions. Pour en revenir à la version française, celle que j'ai toujours vu, je trouve que les voix ont été bien choisi. J'ai même pris beaucoup de plaisir devant la voix de Roublard qui est doublé par l'excellent Patrick Poivey (la voix française de Bruce Willis ;-) ) qui gère bien une nouvelle fois niveau charisme dans la voix. Cela contribue beaucoup pour que le personnage s'impose en parfait leader de troupes et ayant toujours beaucoup aimé la voix de Patrick Poivey qui apporte aussi toujours une bonne dose de bonne humeur, cela à sans doute aussi contribué à se que je rentre dans le jeu et que je prenne pas mal de plaisir. La voix de Renaud Tissier aussi est particulièrement bien choisi je trouve. Ce dernier rend le rôle d'Oliver encore plus poignant avec ce timbre enfantin un peu perdu d'un personnage qui ne demande qu'à être aimer. Niveau délire, j'ai été bien servi par Gérard Hernandez qui prête sa voix à Tito. Très stéréotypé, il rend quand même le personnage amusant et le fait un peu sortir du lot du reste de la bande. Très drôle, il bénéficie également de dialogues très sympathique et encore plus vers la fin avec sa complicité envers Georgette, la cultissime chienne riche dont la voix de Michelle Bardollet est parfaite. Philippe Dumat aussi joue bien le jeu en donnant sa voix à Fagin enfin bref j'ai vraiment aucune critique à émettre au sujet de la distribution vocale même pour celle des parties chantées excepté peut être celle de Linh Rateau qui fait la voix de Jenny quand elle chante (c'est Sauvane Delanoë qui prête sa voix, de façon classique mais efficace, quand elle parle ;-) ). J'ai trouvé que c'était un peu trop aiguë ce qui faisait un grand contraste avec la voix de Jenny quand elle parle mais dans les extraits que j'ai pu voir sur le net, cela à l'air d'être la même chose dans la version française donc le choix peut se comprendre. Après, même si cela m'as marqué cela n'as rien enlevé à mon plaisir.
La mise en scène de George Scribner est parfaite. J'ai retrouvé ici tout ce que je cherchais niveau dynamisme dans la ville de New-York et qui me manquais un peu dans "Les aventures de Bernard et Bianca" il y a quelques jours quand je l'avais découvert en salles. C'est d'ailleurs assez drôle car c'est sans le savoir que j'ai vu ce film juste après les aventures des deux souris et apparemment dans le projet initial de ce film, on voulait à la base que ce soit une suite aux "Aventures de Bernard et Bianca", dans laquelle Penny vivait désormais à New York avec sa famille adoptive et son chat Rufus. Volontaire ou non, la ressemblance entre Penny et Jenny est assez troublante d'ailleurs même si Disney à souvent recyclé dans ses films des personnages, des situations ou des lieux qu'ils avaient déjà crée auparavant. On peut aussi y voir un clin d'œil tout comme ceux que l'on retrouve dans "Oliver et compagnie" comme par exemple "Les 101 dalmatiens", "La Belle et le clochard", "Basil, détective privé". Quoiqu'il en soit, j'ai vraiment beaucoup aimé chaque plans de ce long métrage. C'est très soigné, ça à du peps et ça contribue à ce qu'on ne voit pas le temps passé. On à qu'une envie en voyant le film c'est de parcourir New-York nous aussi. Bien ancré dans son époque, on ressens parfaitement les années 80 aussi ce qui me plait beaucoup et qui s'amplifie encore lorsque l'on entend certaines chansons de ce film (et je n'ose imaginé le rendu en version originale avec la voix mythique de Billy Joel ;) ). En parlant de la bande originale d'ailleurs, j'ai aussi pris mon pied devant ses musiques bien pensée et entrainante dans la pure culture Disney. On chante avec les personnages, on danse bref on s'amuse tout simplement comme un enfant. Ma préférence va pour Mais pourquoi m'en faire ? (Why Should I Worry?) interprété par Roublard que je trouve juste énorme (elle fut d'ailleurs nominé à l'époque aux Oscars ;-) ). Cette chanson est l'une de mes préférées des classiques Disney et me donne la pêche au même titre qu'un "Hakuna matata" dans "Le Roi Lion" par exemple. Très rythmé avec une animation fluide, très agréable à suivre et des dessins très beaux (même trop beaux parfois à tel point qu'on se demande même pourquoi lors de la scène d'ouverture personne n'as voulu d'Oliver, le vendeur mettant même l'inscription "free" quand il ne reste plus que lui, alors que ce châton est irresistible et sors tout de suite du lot dans ce carton), j'ai beaucoup aimé la façon de mettre en scène cette histoire. Tout le côté sombre de l'univers de Charles Dickens à totalement disparu pour en faire une histoire plus abordable et j'ai passé un excellent moment.
Au final, "Oliver et compagnie" est un excellent classique estampillé Walt Disney à voir et à revoir sans modération. Ça donne de la bonne humeur, c'est entrainant, on ne voit pas le temps passé et on à tout ce que l'on est venu chercher. Classique mais efficace, je ne regrette vraiment pas de l'avoir revu tant le film m'as amusé et diverti. C'est un Disney comme je les aime que je recommande très fortement même si quand on pense aux classiques des studios Disney, ce n'est pas le titre qui nous vient forcément en tête en premier. Il vaut le coup d'œil et offre un très bon moment d'évasion pour toute la famille.