Écrit par APA
Samedi, 06 Novembre 2010 17:26
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Aucune manifestation spéciale n'a été prévue à cet effet. M. Biya arrivé au pouvoir le 6 novembre 1982, à la faveur d'une disposition qui faisait de lui, alors Premier ministre, le successeur constitutionnel du démissionnaire Ahmadou Ahidjo, qui avait jeté l'éponge deux jours avant.
Pau Biya, diplômé de droit, aujourd'hui âgé de 77 ans et père de 3 enfants, avait inauguré son mandat sous le signe de la rigueur et de la moralisation des comportements.
Il échappera à un coup d'Etat organisé le 6 avril 1984 par des partisans de M. Ahidjo, sur qui s'abattra ensuite une sanglante répression armée et juridique.
Le Cameroun, qui jusque-là considéré comme un « pays à revenus intermédiaires », sombrera dans la crise économique dès 1987, avant d'être placé sous ajustement structurel par des institutions financières internationales.
Aujourd'hui, le taux de croissance de ce pays de quelque 19,406 habitants oscille entre 2 et 3%.
Le même pays a été, en 1998 et 1999, classé au premier rang mondial de l'indice de perception de la corruption par l'organisation non gouvernementale Transparency International (TI).
Cette année, il est 15è au classement mondial de l'indice de perception de la corruption de cette ONG allemande.
Au plan de la gouvernance, Paul Biya a engagé, depuis peu, une croisade contre la corruption et les détournements de deniers publics qui ont déjà conduit plusieurs hauts dirigeants du pays en prison.
Le Cameroun a aujourd'hui maile à partir avec des pénuries de produits de première nécessité et la vie chère qui a conduit à des émeutes ayant, en février 2008, fait plus de 150 morts selon des sources indépendantes.
Plusieurs appels, émanant des élites du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), dont il est également le leader, l'invitent à se porter candidat à l'élection présidentielle de 2011.
Mise à jour le Samedi, 06 Novembre 2010 17:48
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