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Blade Runner

Par Silice
Blade RunnerBlade Runner ou l'âme du cyberpunk au cinéma. 2019, la Terre depuis quelques années est fuis par pas mal d'hommes qui se tournent vers de nouveaux astres, là-haut dans l'espace, une nouvelle espèce apparaît, créé de toute pièce par les humains, les répliquants, des androïdes qui servent d'esclaves aux humains. Mais les répliquants sont dangereux, ils ont massacrés un équipages et pris le contrôle d'un vaisseau dés lors, ils sont recherché et éliminé par les Blade Runner. Rick Deckard est l'un de ses policiers, il a pour mission d'éliminer quatre répliquants du dernier modèles, les plus évolués, les meilleurs.Voilà qui fait un bon topo de ce film sombre et dur. Si les humains ont fui la Terre et ses mégalopoles, ce n'est pas sans raisons, elles sont presque invivable et il pleut sur Los Angeles jour et nuit ce qui ne fait qu'assombrir un peu plus ce film déjà surréaliste. Bien qu'il date du début des anneaux 1980 (1982 pour être plus précise), le film apparaît toujours futuriste, c'est un vrai choc visuel, il faut le dire chaque plan est recherché. Ridley Scott s'amuse avec l'eau, le visage des comédiens, leur souffrances, les photos et chaque objet digne d'intérêt. Il n'y a pas à dire, le film n'est pas anodin.¨Tiré de la nouvelle Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (dont le titre fait rêver avouons-le), le scénario prend au tripes et on sert des dents à plusieurs reprises et on peut rester assez dubitatif devant le film durant la première demi-heure et puis la magie et la noirceur du film fait le reste.Ce n'est pas très étonnant de voir Harrison Ford dans la peau d'un héros un peu lasser de son job qui a tout de même pour but de tuer des androïdes ; un héros assez complexe, dur, ni niais ni trop gentil, bien dans la veine de ceux de Han Solo ou Indiana Jones, l'humour lourdingue et fordien en moins. On trouve aussi Rutger Hauer qui, et ce n'est pas non plus très étonnant, fait pas mal flipper avec son personnage aux méthodes assez radicales. Quant à Daryl Hannah, son personnage est presque aussi cool que celui qu'elle interprète dans Kill Bill.
Blade Runner
Mais ce n'est pas pour ses acteurs (pourtant très bons) que l'on se souviendra du film mais plus pour cette ville, sa pluie continuelle. C'est aussi cette ambiance des films des années 80, les cigarettes et autres alcool sorti à tout moment, cette ambiance de films policier sombres. Et puis Ridley Scott fait franchement des merveilles avec sa caméra, travaillant chaque plan. Blade Runner est un de ces chef d'oeuvre de sciences-fiction auxquels on trouve difficilement des défauts. Le seul notable serait sans doute que ce n'est pas une oeuvre tout public et qu'un certain nombre de personnes restera de marbre devant comme la majorité des autres oeuvres de cyberpunk mais ne pas être forcément mainstream est aussi la force de ce film bien sombre.
17/20
Silice

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