Professeur Layton et la Diva Eternelle

Ce film d’animation de Masakazu Hashimoto est fondé sur la série du Professeur Clayton. Premier long métrage tiré de la saga apparu en 2008 dans l’hexagone, elle a connu un succès grâce aux différents jeux sortis par la suite, notamment sur Nintendo DS. Son originalité repose sur un graphisme épuré et simple mais surtout sur les différentes énigmes de la série.

L’ambiance Sherlock Holmes et docteur Watson dans cette série est représentée par le Professeur Hershel Layton donc et son assistant Luke Triton. Gentleman et amateur d’énigmes de toutes sortes, sa curiosité va être piquée lorsqu’il reçoit une lettre d’une de ses anciennes élèves devenue grande cantatrice Janice Quatlane. En effet, cette dernière écrit avoir rencontrée une petite fille dans laquelle se serait réincarnée sa défunte amie d’enfance Mélina. Le mystère est entier et pour le résoudre, le Professeur se rend à  l’opéra d’Oswald Whistler au « Crown Petone Theater ». Cette nouvelle énigme prend la forme d’un petit jeu mené par le grand méchant de l’histoire Jean Descole où il est promis au vainqueur, rien d’autre que la vie éternelle.

Dans ce film d’animation parsemé d’énigmes en tous genres, la question centrale repose sur la Diva Eternelle, l’ancienne cité disparu d’Ambrosia et l’immortalité qui y est associée. L’animation 2D et 3D est de haute qualité et les décors sont vraiment beaux. Même si les énigmes ne sont pas toutes des casses têtes insolubles, certaines, si on se laisse prendre au jeu, sont intéressantes. L’histoire se déroule logiquement pas à pas et même si la fin est sans grande surprise, elle draine son lot d’émotions et de plaisirs.
Certains personnages font sourires comme l’inspecteur Chelmey de Scotland Yard avec sa toison fournie, d’autres sont mystérieux tel que Mr. Whistler et son véritable rôle dans l’intrigue, mais l’attrait principal outre le caractère des personnages, réside dans le graphisme, les couleurs et les jeux de lumières qui sont véritablement très beaux. Les visages des personnages sont dessinés simplement et on peut noter un manque de rythme dans la mise en scène mais l’ensemble soutenue par une bande son sublime permet de tenir 1h30 sans sourciller.

Un anime bien appréciable pour une soirée lovée dans son canapé.