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Socam: Les musiciens passent à la caisse

Publié le 10 novembre 2010 par 237online @237online

Écrit par Mutations   

Mercredi, 10 Novembre 2010 11:08

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La Socam paie depuis mardi dernier les droits d'auteurs et droits voisins.
Quartier Tsinga à Yaoundé. Quelques artistes connus ou peu connus tels que Daak Janvier, parcourent du regard et, parfois, plaçant un doigt sur les listes affichées sur le babillard de fortune installé à l'entrée du bâtiment qui abrite la délégation régionale de la société civile camerounaise de l'art musicale (Socam) pour le Centre. Une dizaine de feuillets indiquent les noms des bénéficiaires. «Plusieurs centaines d'artistes sont déjà passés ici depuis hier afin de retirer leur chèque et le bordereau qui leur permettra d'aller percevoir leur dû dans une micro finance de la place, où réside le compte bancaire de la Socam », confie un employé de la structure, en charge de distribuer les chèques.

Ainsi, pour cette troisième répartition de l'année, qui concerne les droits d'auteurs et droits voisins dans le domaine de l'art musical, seuls les artistes dont les œuvres ont été exécutées pendant la période allant d'octobre à décembre 2009. 1.203 personnes doivent passer à la caisse pour percevoir les droits d'auteurs, qui varient entre 5.000 Fcfa et 500.000 Fcfa pour Longuè Longuè, pour un total de près de 53.000.000 Fcfa.
Les 464 bénéficiaires des droits voisins doivent se partager 8.980.466 Fcfa. La Socam doit in fine débourser 61.934.250 Fcfa à quelques semaines des fêtes de fin d'année. Même si les responsables ne peuvent pas indiquer l'origine des fonds, au moment où des difficultés sont notées dans la collecte des droits d'auteur au Cameroun. «Nous savons juste que c'est la commission permanente de médiation et de contrôle qui gère le compte spécial», laisse entendre un responsable de la Socam.
Cette fois, l'ambiance est moins tendue que lors des précédentes répartitions.

«C'est passable dans l'ensemble, dans la mesure où les paiements ont été abordables», a confié Georges Mbuzoe Amvene, chanteur des Echos du Palais. Dans sa posture d'employé à la Socam, puisqu'il remettait des chèques de la Socam aux artistes bénéficiaires, il assure que «les artistes ne se sont pas encore plaint depuis mardi soir qu'ils viennent percevoir leurs droits. Il n'y a pas de revendication», souligne-t-il.
Même comme, quelque minute plus tard, un artiste élève la voix. «Il y a toujours des éclats de voix», semble-t-il se défendre. Un autre responsable de la Socam, qui a préféré requérir l'anonymat, confie que l'artiste Ntoufinga est venu se plaindre mardi soir alors qu'il dépend de la société civile de la littérature et des arts dramatiques (Sociladra), et non de la Socam.


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