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AUTOPSY, à la recherche du mauvais fond

Publié le 11 novembre 2010 par Fredp @FredMyscreens

AUTOPSY, à la recherche du mauvais fond

Plongée dans la perversion médicale du corps humain pour une bande de potes dont les vacances tournent à la boucherie.

AUTOPSY, à la recherche du mauvais fond

L’histoire : après un habile générique montrant des jeunes faisant la fête pendant un supposé congés d’étudiants, on les retrouve au bord d’une route, accidentés, avec un corps sur les bras (enfin plutôt sous la voiture). L’ambulance arrive assez rapidement et va les emmener dans uns clinique semblable à l’ïle du Docteur Moreau. Tour à tour, ils vont se faire délester de parties (organiques) d’eux-mêmes pour le compte des expérimentations bizarres d’un docteur fou.

Dans cette histoire d’horreur un peu banale, la joyeuse bande de fêtards va être confrontée à des ambulanciers un peu curieux, entre gangsters et dégénérés mentaux issus d’une consanguinité bien diluée, à une secrétaire médicale assez maternelle et remplit d’espoir ainsi qu’au Docteur Benway, éminent chirurgien tentant curieusement de tirer le meilleur de ses hôtes.

AUTOPSY, à la recherche du mauvais fond

En fait, une fois fraîchement débarqués et après une attente de courte durée mais plutôt glauque car personne ne semble savoir ce qu’il se passe (enfin les personnages ne savent pas ce qui se passe, le spectateur aura compris dès la 8ème minute du film), les 5 jeunes vont se retrouver dans l’horreur la plus indicible. L’attente coupe court à mesure que le Docteur dérangé (tranquillement incarné par Robert PATRICK) commence à couper au travers de ses patients et d’explorer la part la plus intime de leurs êtres.

AUTOPSY, à la recherche du mauvais fond
La mise en scène tente de garder le spectateur intéressé mais malheureusement, on se figure vite ce qui se trame dans cette clinique privée et surtout ce qui va se dérouler, point par point. Ajouté à cela tout de même un éclairage et une photographie exceptionnelle qui fait ressortir flashs, lumières éblouissantes, couleurs éclatantes, ombres à différents niveaux d’intensité parcelles obscures troubles qui décrient un décor des plus angoissants où se promènent patients désarticulés et zombies blindés de pharmacopées.

Bon, les films d’horreur ne sont vraiment pas ma tasse de thé, je le reconnais. Surtout lorsqu’ils sont dénués de cervelle. Enfin si, dans AUTOPSY, de la cervelle éclaboussant le carrelgae ainsi qu’une avalanche de tripes venant maculer le sol de barbaque… mais bon.

AUTOPSY, à la recherche du mauvais fond
On se lasse très vite de la progression lente d’AUTOPSY, du manque de trouvailles ingénieuses du scénario pour nous captiver et nous donner envie de voir le dénouement final (personnellement, j’en avais plus rien à faire et voir une énième héroïne parvenir à se venger et à se sortir de ce pétrin ne m’a aucunement fait sourciller). Car absolument rien d’imprévisible et de séquences n’ayant jamais eu lieux dans d’autres productions ne surgissent ici. Mis à part un bon point pour l’ambiance visuelle, AUTOPSY est bon film d’horreur nul à ne pas classer dans sa DVDthèque.

Dans ce genre, le plus effrayant arrive quand le spectateur ne s’attend vraiment pas à ce qui va se passer. AUTOPSY se révèle hélas qu’une plongée nanaresque aux accents de film d’épouvante des années 50 et aux boyaux chauds sans saveur.



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