Magazine Culture

Philippe Méziat : faire vivre le jazz et les musiques improvisées à Bordeaux

Publié le 17 novembre 2010 par Aymeric

« Ainsi, pour aller très vite, dirons-nous que le jazz comme art (et non comme simple véhicule, média) consiste en un jeu infini sur (et à l’intérieur de) ses propres codes. [...] Le jazz est ainsi toujours »possible« , comme la poésie, la peinture, même si, plus que jamais, on doit le concevoir comme »à venir« , et certainement pas dans la simple répétition de ce qui fut. »
Quand on essaye tant bien que mal d’écrire sur le jazz, il est bon, pour éviter que l’ego n’enfle et ne se boursoufle jusqu’à grimper à des hauteurs mésosphériques, de savoir que des prédécesseurs existent et que quelques-uns de leurs écrits peuvent nous être des leçons. Philippe Méziat, l’auteur de ces phrases, est de ceux-ci. Une lecture, même rapide, de quelques uns de ses articles suffira à vous en convaincre.
S’il n’a pas abandonné ses travaux de plume (les lecteurs de JazzMagazine/JazzMan, comme les habitués de ces pages le savent), Philippe Méziat ne s’est pas contenté du point de vue de l’analyste. Organisateur de festival, il fut une figure majeure de la scène culturelle d’Aquitaine. Et si j’utilise le passé c’est qu’il est hélas possible que les difficultés aient, cette fois, raison de son enthousiasme. Mais revenons sur les prémisses de cette triste fin.
Tout commence avec le Bordeaux Jazz Festival.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Aymeric 1898 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines