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Nothing Ever Really Dies

Publié le 17 novembre 2010 par Www.streetblogger.fr

Nothing Ever Really DiesDe rien, les N*E*R*D sont partis. Ils ont claqué la porte de la maison de disque Virgin, ils ont mis à la porte la chanteuse Rhea avant même qu'on ne l'entende brailler (pour éviter de faire la même erreur que les Black Eyed Peas avec Fergie?) et de toute façon, puisque les morceaux préparés pour ce quatrième opus ne leur convenaient guère, ils ont tout balancé par la fenêtre au dernier moment. Quand on s'appelle les Neptunes et qu'on est les meilleurs hitmakers de la décennie, ça n'a, mais alors, absolument RIEN d'un caprice. La matérialisation de leur créativité a donné Nothing, et c'est beaucoup mieux que rien.

Il ne faut pas longtemps pour comprendre que l'album est un pur divertissement. Dès les cuivres intergalactiques de « Party People » (featuring le 'king recaged' T.I.) ou la ligne de basse démoniaque du single « Hot-n-Fun » (featuring Nelly Furtado), les dancefloors vont être obligatoirement pris d'assaut et c'est parti pour les parties de plaisir. Pharrell Williams joue à merveille son rôle de séducteur malgré lui, et lui comme sa musique attire les filles, des filles et encore des filles, comme du déodorant Axe. Ça a du bon d'être un artiste célibataire plein aux as, son comparse Shay en profite de cette notoriété pour lâcher des mots polissons sur « Perfect Defect », en bonne compagnie depuis la salle de bain. Ah les groupies love, Pharrell sait parfaitement y faire grâce à son sens de la formule (« God doesn't need to remix you »). Sa botte secrète pour déshabiller les nanas, son falsetto qu'il maîtrise sur le titre électro vaporeux « Hypnotyze U », production 100% french touch avec nos Daft Punk. Juste retour des choses quand on sait que les Neptunes ont remixé « Better Faster Stronger » par le passé, simple anecdote.

Ce qui assure les fans des Neptunes avant tout, c'est qu'ils ont conservé leur recette originelle, on sent plus l'implication de Chad Hugo par rapport à l'album précédent (un tantinet trop expérimental). D'ailleurs la musicalité progressive de Nothing rappelle celle de Fly or Die, par des chansons comme « Help Me » et son refrain nerveux, le western audio « I've Seen The Light/ Inside The Clouds » ou encore le pop/rock « Victory ». D'autres morceaux signent carrément un retour aux sources, comme ces guitares synthétiques sur « Nothing On You », autre appeau à jeunes filles en fleur d'une efficacité hormonale, et le très pacifique « Life as a Fish », un son typiquement neptunien jusqu'à son thème sur l'écologie (ici la pollution des océans) et dont le mot de la fin sur l'apprentissage de l'Homme a donné le nom de cet opus : "nothing".


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