La Corée du Nord ou République populaire démocratique de Corée, qui n’est actuellement pas reconnu par la France, est depuis plus de 60 ans dirigée par la dynastie Kim. Tout a commencé en 1948 avec l’accession au pouvoir de Kim Il-sung qui s’était fait connaître pour ses actes de résistance pendant l’occupation japonaise. Ce dernier décède le 8 juillet 1994 à l’âge de 82 ans d’une crise cardiaque, c’est alors son fils Kim Jong-il qui accède au pouvoir. Bien que toujours officiellement le dirigeant de la Corée du Nord, son état de santé très préoccupant a poussé la Corée du Nord a enclenché le processus de succession en faveur de son troisième fils : Kim Jong-un. Il a en effet été placé à la tête des services de renseignements et nommé général en septembre dernier. Deux semaines plus tard, il faisait sa première apparition publique devant les caméras lors d’une importante parade militaire à Pyongyang, la capitale nord-coréenne. Les télévisions internationales avaient été exceptionnellement conviées à couvrir l’évènement.
Afin d’assurer leur emprise sur le pouvoir, les dirigeants nord-coréens ont souvent eu recours à des purges ce qui leur a permis d’éliminer toute opposition éventuelle et de s’entourer des plus fidèles membres du Parti des travailleurs de Corée. C’est Kim Il-sung qui donna naissance à cette tradition familiale en éliminant des centaines de dissidents dès son accession au pouvoir. Puis ce fut au tour de Kim Jong-il de la perpétuer en faisant exécuter une vingtaine d’officiers ayant fait leurs études en URSS. Il répéta cette opération quelques années plus tard, cette fois se sont des centaines de soldats montrant un « comportement suspect » qui en firent les frais. Kim Jong-un ne fait pas exception à la règle et, bien qu’il ne soit pas encore à la tête du pouvoir, a commencé sa première purge. C’est ainsi une quinzaine de hauts responsables qui font actuellement l’objet d’enquêtes, le but non avoué étant de les remplacer par des membres du parti acquis à sa cause…
G.B