



C'était encore une matinée brumeuse qui s'installait dans une étrange et triste langueur. Un monde étouffé et sombre nous entourait, presque oppressant.
Nos pas étaient à peine perceptibles, tout semblait silencieux et notre promenade s'enfonçait dans une certaine mollesse. Il fallait avancer, le froid se faisait plus saisissant, la lagune là, toute proche et le brouillard qui s'épaississait...Le long des rii, les demeures se font plus modestes et les vieilles briques témoignent de quelques abandons, mais subitement une porte d'un bleu intense éclate de lumière dans le gris et se mire doucement dans l'eau verte de son rio.