Le partage
Une larme de toi fait monter la colonne du chant.
Une larme la ruine, et toute lumière est inhabitée.La corde que je tresse, la rose que j’expie,
N’ont pas à redouter de lumière plus droite.Le peu d’obscurité que je dilapide en montant
C’est de l’air qui me manque à l’approche des cimes.Par le versant abrupt, la plus libre des routes,
Malgré le timon de la foudre et mes vomissements.•
L’initiale
Poussière fine et sèche dans le vent,
Je t’appelle, je t’appartiens,
Poussière, trait pour trait,
Que ton visage soit le mien,
Inscrutable dans le vent.
Jacques Dupin, Gravir, Gallimard, 1963, p. 29 et 59.
contribution de Tristan Hordé
Jacques Dupin dans Poezibao :
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hommage
à Claude Esteban,
numéro
spécial de Faire Part, lecture
chez Tschann,,
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