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Gigola

Par Silice
GigolaUne fois n'est pas coutume, je vais vous parler aujourd'hui d'un film français et attention... un film français qui n'est pas encore sorti : Gigola et pile deux mois avant sa sortie, si c'est pas géniale tout ça ? Mon blog ressemblerait presque à quelque chose. Je l'ai vu grâce au festival Arc-en-ciel qui se passe en ce moment à Chalon sur Saône, une associations de cinéphiles nous fait découvrir des films tournant autour de l'homosexualité dont celui-ci. Dans ce film, on parle des jeunes femmes qui vivent la nuits à Pigalle grâce à la prostitution homosexuelle. L'"héroïne" est donc une garçonne qui trempe dans des affaires plutôt louches. On mêle flash-back, histoire de famille, alcoolémie, amour ; voilà qui aurait pu donner quelque chose de bon. Les amoureux de la langue française auront compris grâce à mon utilisation du conditionnelle que ce n'est pas le cas et si le film a tout de même reçu un prix à un festival européen dont je me fiche royalement (Séville) et bien je n'ai pas adhérer au film et son intérêt (si il y en a un) m'est apparut seulement un quart d'heure avant la fin. C'est donc le genre de film qui laisse perplexe, qui remet en cause toute notre cinéphilie (est-on vraiment un amoureux des films si nous n'aimons pas un film primé ? J'espère bien que oui) et critiquer un film avant de voir ses notes presse sur allociné, c'est risquer de se "tromper" mais c'est aussi ne pas être influencé et j'aime plutôt ça ! 
Gigola
Donc oui, je n'ai pas peur de le dire, je me suis un peu ennuyé, pas vraiment, je n'ai jamais songé à quitter la salle mais ne pas rentrer dans un film dans son univers, c'est assez crispant...Les dialogues ne me semblèrent pas du tout justes, les scènes semblent se succéder sans réel lien et le pire c'est qu'on a l'impression qu'il n'y a aucun effort pour relier chaque scène. Que ce soit Gigola avec sa famille, Gigola avec son passé, Gigola avec sa vie actuelle... on s'en fiche un peu... rien ne nous touche ; manque de réalisme ou dialogues trop peu naturels, rien n'y fait... ça ne va pas.L'homosexualité est vu, revu en large et en travers, le thème de l'amour (au sens de sentiment) n'est que survolé et c'est bien dommage, on aurait peut-être aimé ressentir un peu plus la douleur de Gigola due au suicide de son seul amour mais là encore, vide intersidérale, rien, on ne ressent aucune tristesse devant les quelques larmes de cette femme bien masculine qui se vend. Ah oui, parlons-en du sexe, femmes nus, scènes de sexe entre femmes... on y a le droit bien sur, on aime, on aime pas c'est autre chose.Je me suis un peu défoulée sur ce film qui ne méritait peut-être pas une critique aussi mauvaise. Le tout partait d'une chose intéressante et se replonger dans les années 60 peut toujours être sympathique mais là encore, j'aurais aimé percevoir un peu plus le féminisme qui se cache, sans doute aucun, derrière ce film. Ce thème des femmes gigolos, de l'homosexualité féminines et des garçonnes n'est que rarement utilisé par le cinéma et je n'était pas contre tout ses thèmes, le fait est que je n'ai pas été emportée.Je vous laisserait le voir pour vous faire votre propre avis.
09/20 (note à revoir...)
Silice 

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