Pour la première année, ma ville et son lieu de littérature ont reçu cette manifestation conçue et réalisée par le Centre National du Livre (CNL). Le pays invité en 2010, et plus particulièrement cette semaine dans les Pays de la Loire, est la Colombie.
A cette occasion, j'ai donc pu assister jeudi soir à une lecture publique d'extraits d'oeuvres colombiennes, et ce par les auteurs eux-mêmes : Antonio Caballero pour un Mal sans remède (Belfond 2009) et Jorge Franco pour La fille aux ciseaux (Métailié 2001).
Je m'intéresse, depuis mes études, au sentiment d'exil en littérature. Rien de tout cela dans les oeuvres présentées ici mais Antonio Caballero a du fuir sa terre dans les années 80, et la violence toujours liée à ce pays offre pour les auteurs colombiens les mêmes sentiments continuels de tiraillement entre attachement, désir de fuite et perte de repères. C'est une littérature qui ne laisse pas indifférent. Influencée à l'origine par l'occident, elle est forte aujourd'hui de son engagement et de son histoire. C'est une littérature vivante.
Voici une courte présentation des livres partiellement lus...

J'ai beaucoup aimé ce que j'ai entendu et je craquerai peut-être un jour pour ce pavé construit sur douze années.

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