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Faites entre l'accusé: Denis Waxin, le prédateur

Publié le 22 novembre 2010 par Olivier Walmacq

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genre: documentaire, émission TV
année: 2009
durée: 1h20

Synopsis: Denis Waxin est un tueur pédophile qui a sévi dans la région pédophile. Entre 1985 et 1999, il a violé et sauvagement assassiné trois fillettes. Tel un prédateur, il repérait ses victimes au cours de longues marches solitaires.

la critique de Eelsoliver:

Ce numéro de Faites Entrer l'Accusé s'intéresse donc au cas de Denis Waxin, responsable de la mort de deux garçons et de trois fillettes. Etrangement, ce documentaire se concentre exclusivement sur les meurtres des trois petites filles.
En juillet 1992, Denis Waxin kidnappe la petite Nadjia. Sa tante alerte la police. Six jours après la disparition de la fillette (le 29 juillet), le corps sans vie de Nadjia est retrouvée par la police.
Le rapport d'autopsie est insupportable: la mort aurait eu lieu quelques heures après l'enlèvement, et Nadjia serait décédée après reçu plusieurs coups de couteau.

On relève les vêtements de Nadjia et on prélève l'ADN de l'assassin. Ce crime renvoie à deux autres meurtres d'enfants, notamment celui de Nathalie en 1985, dans la région Lilloise.
Même chose, la fillette sera violée, étouffée et poignardée en plein coeur. La police enquête mais sans résultat. Après 5 ans d'investigation, faute de d'éléments concrets, l'enquête s'arrête.

Cathie, 9 ans, disparaît en 1990. Encore la même chose: Cathie sera violée et décédera après avoir reçu plusieurs coups de couteau.
Faute de pistes et de témoins, l'enquête reste également au point mort. Pourtant, en 1999, une femme se présente au poste de police de Lille avec une petite fille: Julie, 6 ans.
C'est Julie qui va permettre l'arrestation de Denis Waxin, le terrible prédateur.

Dans un premier temps, le pédophile aborde la fillette et l'emmène dans une usine désafectée. Il la déshabille, se masturbe contre elle, la menace et finalement la relâche.
Julie est évidemment en larmes. Mais une automobiliste la remarque et l'emmène donc au poste de police. Les policiers recueillent donc son témoignage: ce qui permet d'établir un portrait robot du tueur. Très vite, Denis Waxin est placé en garde à vue. A travers une vitre teintée, Julie reconnaît son agresseur.

Dans un premier temps, Denis Waxin avoue puis se réfugie dans le silence. Toutefois, ce dernier avait dit à Julie qu'il avait déjà assassiné deux autres petites filles.
Les policiers pensent évidemment à Nadjia, à Cathy et à Nathalie. Pourtant, sur ces trois meurtres, les policiers n'ont aucune preuve, mais ils essaient de faire parler le criminel.
Finalement, Denis Waxin finira par craquer et par avouer.

Le Juge d'instruction décide alors de se plonger dans le passé de Denis Waxin. Il grandit au sein d'une famille modeste, avec un père absent et une mère qui s'intéresse peu à lui.
C'est donc à 17 ans que Denis Waxin commet son premier meurtre, celui de Nathalie. Quelques années plus tard il récidive. Pourtant, en dehors de ses crimes, Denis Waxin travaille, il est marié mais ne veut pas d'enfants avec sa femme.

Evidemment, le pus intéressant reste son analyse psychiatrique. Le père de Denis Waxin étant absent et donc peu représentable, son frère apparaît alors comme une figure paternelle.
Son départ de la maison provoque alors une perte et une faille profonde. Denis Waxin évoque aussi un viol qu'il aurait subi étant enfant de la part d'un SDF.
Finalement, dans ses meurtres, Denis Waxin chercherait à se venger de qu'il a lui même enduré étant petit. La finalité de l'acte sexuel est au service d'une domination terrible envers l'enfant, considéré non pas comme un être à part entière, mais comme un objet totalement déshumanisé.

Un premier procès aura lieu en 2002 et Denis Waxin sera donc condamné à perpétuité. Mais il fait appel de sa condamnation. Il en profite également pour jouer les vedettes.
Il se dit innocent des meurtres dont il est accusé. Pour les familles des enfants, ce premier procès est un calvaire. Le procès en appel a lieu en 2004: Denis Waxin finit par tout raconter, les actes et les faits en détails. La réclusion criminelle à perpétuité est requise, avec une peine de sûreté de 30 ans.

Note: 15/20


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