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Transformers

Publié le 22 novembre 2010 par Olivier Walmacq

Transformers

Genre: science fiction

Année: 2007

l'histoire: Sur Terre, une guerre sans merci oppose 2 races de robots, les Autobots et les cruels Décepticons. Son enjeu= la maîtrise de l'univers et la survie de l'espèce humaine.

La critique:

Qui aurait penser un jour qu'une adaptation du célèbre dessin animé serait possible? Avant la sortie ciné, on pouvait donc craindre le pire... d'autant plus, pour les nombreux égarements de son réalisateur Michael Bay, connu pour des crimes tels que "Bad Boys 2" et "Pearl Harbour". Rien que pour des étrons pareils, il mériterait perpét' !

Mais avec "Tranformers", Bay signe son film le plus abouti, et surtout le plus débile! Oui, "Transformers" est un film totalement décomplexé. Oui, le scénario est totalement idiot, et pourrait uniquement se résumer à une gigantesque baston entre robots.
Oui, les acteurs ne sont là que pour couper les citrons. Car bien sûr, dans "Transformers", ce sont les robots qui sont les héros, et donc le principal intérêt du film.
Oui, les dialogues sont d'une faiblesse redoutable. Ah ces robots qui crient: "je vais te tuer! Prépare-toi à mourir!"

Oui, "Transformers" est idiot, mais assume parfaitement son statut de divertissement déjanté, s'adressant en propriété aux amateurs de pop-corn.
Ici, il ne s'agit pas de réflèchir mais de privilégier l'action. Et de ce côté, ne vous inquiétez pas: vous allez en avoir pour votre argent. Robots qui se transforment, machines qui se foutent sur la tronche lors d'une poursuite sur l'autoroute, affrontements titanesques en pleine ville...
La fin du film en met la plein la tronche! Michael Bay semble se faire plaisir et multiplie les effets clippesques à go-go. Et c'est finalement ce qui définit Transformers.
Il ne s'agit pas d'un film mais d'un clip qui dure deux heures et 30 minutes.

Ensuite, il faut bien le reconnaître: il faudra s'armer d'une certaine patience avant de voir ce qu'on attend: de la baston!

Bref, le divertissement proposé est pour le moins crétin mais aussi décomplexé. Le but est clairement de lobotomiser le cerveau d'un public déjà conquis à l'avance.
Certains même en redemanderont. On se demande tout de même ce qui peut plaire dans ce genre de film totalement formaté et aux dialogues idiots.
L'argument "mettez votre cerveau de côté" est assez mince et cela n'a jamais fait un bon film. Toujours est-il que certaines séquences sont vraiment impressionnantes.
Personnellement, j'avoue avoir vu ce film la première fois comme une sorte de plaisir coupable. Mais pour l'avoir revu, j'ai trouvé Transformers totalement vain et idiot.
Et la suite sera largement plus médiocre.

Note: 06/20

La critique de ClashDoherty :

Je clos ce petit cycle Michael Bay (avec quelques incartades dans les bouses d'Emmerich, aussi, même si, de ce côté-là, j'ai ma dose et fini de parler de lui ici) en abordant, donc, les Transformers. Deux films à l'heure actuelle, et il me semble qu'il y en aura, mamma mia, un troisième. Bon, en attendant d'aborder le deuxième demain, place au premier.
Transformers date de 2007, et est interprété par Shia LaBeouf, Megan Fox, Tyrese Gibson, Rachael Taylor, Josh Duhamel, Jon Voight, John Turturro, Anthony Anderson, Kevin Dunn, Michael O'Neill et Bernie Mac. C'est un film d'action et de SF inspiré de la fameuse série animée des années 80 (une série américaine, d'ailleurs), qui fut aussi une marque de figurines, j'en avais étant môme.
Car, môme, j'étais fan de cette série créée deux ans après ma naissance, et je suis né en 1982, donc ça date de 1984.

J'étais fan, OK, mais de là à dire que j'attendais le film est une erreur. Si le film avait été fait bien des années plus tôt (années 90), peut-être que j'aurais été content de le voir. Mais en 2007, non seulement j'avais littéralement oublié les Transformers, mais en plus, une fois que ça m'est revenu à l'esprit en voyant la bande-annonce (du style ah mais ouii, je me souvieeeens...), je me suis rendu compte que je n'en avais plus rien à s'couer. Pour moi, Transformers, c'est un album de Lou Reed, mais sans le s dans le titre. Ah Ah. Bon. J'ai quand même vu le film, en salles, avec un pote, un pote qui, sans être fan de Bay (il a donc du goût), aime les blockbusters (ah non, tiens, il n'en a pas tant que ça !).
Bon, il a payé les places, je l'en remercie, mais il faut dire que, seul, je n'aurais jamais été le voir en salles, Transformers, j'aurais attendu la diffusion TV (il y à peu de temps, d'ailleurs, sur TF1). Je précise que j'ai aussi vu le deuxième à sa sortie, mais pas en salles (je l'avoue, downloadé sur le Net, après sa sortie, pour être sûr d'avoir la version officielle et pas, on sait jamais, une copie amputée ou bidouillée, ça s'est déjà vu).

Alors, que dire sur Transformers ? Tout ce qui fait la plaie du cinéma de Bay est là, évidemment : réalisation clipparde, acteurs qui surjouent dans des rôles caricaturaux, jeunes premiers à lancer (Megan Fox, Shia LaBeouf, vu la même année dans le dernier Indiana Jones, et s'il était convaincant dans ce dernier, il ne l'est pas ici), acteurs plus vétérans mais aujourd'hui un peu oubliés (Voight, Turturro) et seconds rôles évidents dans ce genre de films (Kevin Dunn, une tronche de cul mal torché, vu dans Godzilla où il jouait un colonel emblématique du militaire à la tête pleine d'eau croupie), scénario débile, effets spéciaux du feu divin, musique tonitruante (avec chansons de Linkin' Park, Goo Goo Dolls, Disturbed...), son tonitruant, action non-stop et atmosphère générale oscillant entre le patriotisme exacerbé et la bonne humeur elle aussi exacerbée (dialogues débiles, personnages déjantés, mais pas tous).

Transformers, en résumé, est un film débile, certes techniquement et visuellement bien foutu, mais juste une conne affaire de robots qui se transforment en tutures.
Scénario aussi vide qu'une feuille d'impôts de Johnny Hallyday, acteurs mauvais ou surjouant, réalisation énervante, rythme tellement effréné qu'il donne mal au crâne, personnages débiles...Un navet insupportable, mais comment aimer ça !?!?!

Note : 00/20

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