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Mal de pierres, Milena Agus

Publié le 11 janvier 2008 par Antigone

Résumé : Au centre de cette histoire, une héroïne, une jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses". Célibataire à 30 ans, elle est déjà vieille fille lorsqu'un prétendant un peu plus motivé que les autres parvient à obtenir sa main. Un homme d'autant plus méritant que sa nouvelle épouse est atteinte du «mal de pierres»: des calculs rénaux qui lui interdiraient l'expérience de la maternité. Autour d'elle, donc, plusieurs personnages : son mari, épousé par raison, pour le plus grand bonheur de ses parents, soulagés de cette fille fantasque et rêveuse, un peu folle ; son amant, nommé le "Rescapé", idéal masculin rencontré lors d'une cure et jamais oublié ; ce fils inespéré, seule grossesse qu'elle tiendra jusqu'à son terme ; et cette petite-fille, narratrice du roman, la seule qui permettra à l'héroïne de révéler sa vérité par ce récit plein de tendresse.

Avis d'Antigone : Je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman. J'aurais aimé, sans doute, plus de rebondissements, de fulgurance, et je suis restée sur ma faim... Malgré tout, il y a de très belles choses dans ce livre, des pudeurs, et des impudeurs, des non-dits, et des hypocrisies, des allers et retours entre aujourd'hui et hier, une belle photographie d'un pan de l'Italie que je ne connaissais pas. Alors ? Je vous l'avoue, je suis passée un peu à côté de ce livre là.

Extrait : "Cette maison n'est pas restée vide, d'autant que nous venons ici, mon fiancé et moi, je pense toujours qu'elle garde l'énergie de grand-mère et que si nous faisons l'amour dans un lit de la rue Manno, dans cet endroit magique où l'on n'entend que la rumeur du port et le cri des mouettes, nous nous aimerons toujours. Car au fond, en amour, il s'agit peut-être au bout du compte de se fier à la magie, on ne peut pas dire qu'on puisse trouver une règle, quelque chose à suivre, pour que tout se passe bien, par exemple obéir à des commandements.

Et au lieu de faire le ménage, de lire les nouvelles sur la situation en Irak avec ces Américains dont on ne comprend pas s'ils sont une armée de libération ou d'occupation, j'ai écrit, sur le cahier que j'ai toujours sur moi, le récit de grand-mère, du Rescapé, de son père, de sa femme, de sa fille, de grand-père, de mes parents, des voisines de la rue Sulis, de mes grands-tantes paternelles et maternelles, de ma grand-mère Lila, de mesdemoiselles Doloretta et Fanni, de la musique, de Cagliari, de Gênes, de Milan, de Gavoi."

Les avis de : Sylire (avis que je partage),

de Sylvie, de Clarabel et de Cuné (plus élogieux)


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