Écrit par Mutations
Jeudi, 25 Novembre 2010 12:38
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Paul Kakailé Soumaye menace de traîner le pasteur Goyeck Daga Robert devant la barre.
C'était l'amour parfait dans le couple du lieutenant colonel retraité Kakailé Soumaye Paul, jusqu'en 2000. A partir de cette année, les scènes de ménages se sont succédées au point de déboucher sur la séparation de corps entre son épouse Falmata et lui en septembre 2008. Pour cet officier, il n'y a pas de doutes : le responsable de cette situation est son frère Goyeck Daga Robert par ailleurs président du
synode de l'église fraternelle luthérienne du Cameroun à Garoua.
C'est sous la protection de ce dernier qu'il a d'ailleurs laissé sa famille alors qu'il était affecté à Ebolowa en 2000. Quelques temps plus tard cependant, il constate des écarts de comportements de son épouse. "Elle ne décrochait plus mes appels en soirée, les enfants me disent que le pasteur la ramène vers 22 heures, elle découche régulièrement, elle ne veut plus entretenir des rapports intimes avec moi, elle ne jure que par le pasteur, elle me manque de respect", se plaint-il dans une de nombreuses correspondances adressé au vice premier ministre Amadou Ali.
Malheurs
Il entreprend des manœuvres afin d'être réaffecté à Garoua et voir plus clair dans cette affaire. Ce qu'il a obtenu en 2003. Mais sa présence ne va rien changer à la situation. Lorsqu'il prend sa retraite en 2007, sa dame refuse catégoriquement de le rejoindre au village à Pouss dans l'Extrême Nord, préférant s'installer à Garoua.
Elle va exiger et obtenir une séparation de corps matérialisée par une ordonnance du tribunal de grande instance de la Bénoué en 2007. Dans cette avalanche de malheurs, il est sommé de débourser une somme de 300 000 francs CFA au profit de son épouse pour lui permettre de s'installer et de verser une pension mensuelle de 50 000 francs CFA. Quelques temps après, c'est son compte bancaire qui est bloqué.
Pour l'officier supérieur, l'auteur de ses malheurs n'est autre que le pasteur Goyeck Daga Robert, qui au lieu de veiller sur sa famille a plutôt profité de son absence pour lui ravir sa moitié. Ce que l'homme de Dieu dément formellement. Ses tentatives de reconstituer son ménage ont échoué.
Il a même introduit une demande de divorce afin d'en finir une fois avec cette affaire mais elle est restée lettre morte jusqu'ici. Ne sachant plus à quel saint se vouer, il a saisi le vice premier ministre, ministre de la justice garde des sceaux, pour que justice soit faite. Il menace également de traîner le mauvais pasteur devant la barre si ses démarches restent stériles.