Vous vous souvenez de « Music Genome Project » ? Cette technologie mise en place par le site Pandora qui avait comme accroche « Can you help me discover more music that I’ll like ? » Le principe était simple, on sélectionnait une musique que l’on aimait et le site nous en proposait des « musicalement proches ». Mais pas comme l’outil bidon d’amazone ou de deezer, là c’était en analysant les gènes de la chanson : rythme, mélodie, harmonie etc. L’internaute se voyait donc proposé une sélection de chansons qui lui plaisait.
Et bien une start-up new-yorkaise vient de lancer un site Internet sur le même concept mais appliqué aux œuvres d’art : l’Art Genome Project, par Art.sy.
Le site arriverait à définir les goûts en matière d’art, mais cet outil ne s’adresserait pas au simple amateur, mais plutôt aux collectionneurs d’art. Ceux-ci se verraient proposer un certain nombre d’oeuvres issues de la jeune création en fonction de leur goût.
Aubaine pour les galeries qui gagneraient plus de visibilité auprès des acheteurs potentiels.
L’Art Genome Project pénètrerait dans nos inconscients et nos émotions pour déterminer nos critères de goûts, comme des éléments prédéfinis et intrinsèques. Le goût inné, le goût statique. Effrayant.
Et pourtant, cette affaire semble des plus sérieuses : selon l’article de fluctuat.net, l’équipe d’investisseurs participant au projet réunit une impressionnante brochette de magnats de l’art, des médias et d’Internet, avec notamment le galeriste Larry Gagosian , Dasha Zukhova, compagne du milliardaire russe Roman Abramovitch, Wendi Murdoch (épouse de Rupert), Jack Dorsey, créateur de Twitter, et Eric Schmidt, PDG de Google. Si peu.