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Darwin n'est pas celui qu'on croit - de Patrick Tort, Editions Le Cavalier Bleu, note 3

Publié le 28 novembre 2010 par Jcgrellety

Parce que l'Evolution ne signifie pas progrès et progression, mais modifications et mutations, il y a dans ce Processus des processus des développements, positifs, pour l'espèce et les individus, réellement, et en apparence, et des processus qui sont au contraire négatifs. Pour se positionner dans un réel qui cumule les dangers et les menaces, la capacité à ressentir et à comprendre ce que d'autres êtres expriment ou ressentent est un avantage. Sa négation, maladive ou volontaire, est une perte, une régression, et il est fascinant de constater que celles et ceux qui en ont souffert le plus au 20ème siècle étaient celles et ceux qui prétendaient être "les meilleurs", des meilleurs en sus sans mérite, PAR NATURE (ces aryens), alors que selon eux les plus mauvais l'étaient par nature ET volonté. L'irrationnalité était dans les principes, elle fut dans les conséquences. La réification-déification d'une intelligence DESENSIBILISEE décapitait l'humain, en liaison avec des "philosophies", c'est-à-dire des autodéfinitions à prétention cognitive, qui faisaient la promotion de la supériorité d'une intelligenre "pure", "logique", détachée des sens, comme si elle n'était pas conditionnée par eux. Aujourd'hui encore, certains jouent aux monstres, et y parviennent, c'est-à-dire qu'ils parviennent à régresser quand la vie leur a offert sur un plateau des conditions à priori évoluées. Patrick Tort l'explique et le prouve : Darwin a perçu et mis en avant dans les processus de fabrication de l'humain la "socialisation", l'évènement de la relation ET de la compréhension de la relation.


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