Magazine Cinéma

Enrico Macias: le Chant de la Mémoire

Publié le 29 novembre 2010 par Olivier Walmacq

Enrico_Macias

genre: documentaire
année: 2005
durée: 50 minutes

Synopsis: Juif, algérien, français, d'origine kabyle, tunisienne, espagnole, Enrico Macias est d'abord un homme qui chante la vie, sa vie, et l'histoire qu'il a traversée en témoin, spectateur et protagoniste.

la critique de Eelsoliver:

A priori, Enrico Macias apparaît comme un personnage sympathique. C'est surtout un chanteur de variété populaire qui est amené, dans ce documentaire, à parler de lui, de sa musique mais également de sa vie. Pourtant, malgré les apparences, l'homme n'est pas modeste...
Avant toute chose, je dois le préciser, je n'aime pas du tout ce qu'il fait. Mais peu importe, après tout, encore une fois, le personnage peut être respectable.

Mais même sur ce dernier point, je suis plutôt mitigé. Enrico Macias parle ainsi de son amour des hommes, que sa musique a fédéré plusieurs générations et plusieurs communautés.
Il doit en partie son grand succès à son authenticité. Mieux encore, il prétend avoir introduit la musique arabe-andalouse dans le milieu artistique. Il se considère comme le père du Raï et avoir inspiré certains artistes actuels. Pas prétentieux le mec...

Toujours est-il qu'Enrici Macias est né dans une famille de musiciens. Ses influences reposent sur la musique arabe-andalouse et sur le flamenco.
Enrico Macias avoue également un certaine admiration pour des artistes comme Jacques Brel et Georges Brassens. Enrico Macias parle aussi de la Guerre d'Algérie.
Sa jeunesse se déroulera donc dans la tragédie, sous les bombes, le sang et évidemment les morts.

De ce fait, la musique deviendra pour lui une thérapie. C'est aussi à ce moment-là qu'Enrico Macias considère la France comme un nouvel Eldorado et choisit de quitter l'Algérie.
Ce qui donnera (bien des années plus tard) une chanson: Paris, tu m'as pris dans tes bras. Mais Enrico Macias se sent concerné également par les grands drames de notre monde puisqu'il chante aussi parfois pour les enfants abandonnés, et ce, dans le monde entier.

Par contre, ce documentaire n'évoque jamais son engagement politique, auprès de Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs ce qui rend en grande partie cet artiste peu sympathique.
Comment un homme qui a vécu de telles tragédies par le passé et qui semble avoir un certain recul, peut-il afficher un tel soutien envers ce personnage politique ?
Pour le reste, le documentaire devrait plaire aux fans d'Enrico Macias. Les autres pourront passer leur chemin. Donc, même si je n'ai pas forcément apprécié ce film, je mets tout de même la moyenne, l'ensemble permettant tout de même de cerner le personnage.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines