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Hugh Cornwell au Botanique, Bruxelles, le 1 décembre 2010

Publié le 01 décembre 2010 par Concerts-Review

Les services d'épandage sont en cours, tu parles: 578km de file= Bruxelles/Poitiers à la queue leu leu!
Paraît qu'en 1875 c'était pire, Bismarck-Schönhausen, Otto Eduard Leopold von, nous signale que le 1er décembre, le thermomètre pointait - 29°C à l'ombre, à Hamburg.
19h30'  Hugh Cornwell et son équipe sont coincés du côté de la gare du Midi, on n'ouvrira pas les portes de La Rotonde avant leur arrivée.
Enervés, ils rappliquent à 19h50', ignorent les chasseurs d'autographes et après avoir installé leur brol, entame un soundcheck.
A 20h25 le public est invité à se chauffer sous les étoiles de l'hémicycle bruxellois!
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A 21h:  Hugh Cornwell monte sur scène.
P1050008.JPGLui et ses potes n'affichent pas un sourire béat!
Hugh, qui fut la voix des Stranglers jusqu'en 1990, demeure affûté, mince et sec.
Vocalement il dégage toujours la hargne et, comme dit un gars de N Y City, he sure plays a mean guitar.
Il a pas chômé après avoir purgé sa peine d'étrangleur: plusieurs albums solo et pas mal de collaborations ( avec Robert Williams du Captain Beefheart e.a.), il vient avec un live 2010 dans son escarcelle ' New Songs for King Kong'.
Ses acolytes sont pas des petits jeunes, ils connaissent toutes les ficelles et assurent une rythmique d'enfer: Chris Bell aux drums ( Spear of Destiny, Gene loves Jezebel, Thompson Twins...) et Mr Rockin the Bass, Steve Fishman, un pêcheur ressemblant à un catcheur et arborant un T-Shirt des Stooges (Paul McCartney- James White & the Contortions- Blondie- Tim Simenon- Julian Cope....)!
Ce trio va mettre le feu à la salle en alternant le vieux matériau des Stranglers et des titres du frontman.
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Un drumming lourd, une basse furieuse suivie par une méchante guitare, c'est pas des étrangleurs, c'est des saigneurs/seigneurs: 'Nice 'n Sleazy'.
Encore plus brut 'Goin to the city' , vont pas à la rue Neuve pour faire leurs achats de Noël, ça va chauffer dans les bars!
Un petit Stranglers 'Duchess' ...Says she's got time to kill
P1040979.JPGTime to kill... Elle pourrait tricoter une écharpe!
'Rain on the river' sur 'Hooverdam', avec le brave Steve aux backings.
La suivante on l'a gravée aux studios ICP, ici quelque part, vous étiez pas nés, bande de snotneuzen: ' No Mercy' .
Une guitare métallique et tes voisins qui sautent comme des ours en rut.
Catherine, qui n'a peur de rien, certainement pas de quelques tarés éméchés, se joint au pogo, armée de sa double chope: rock'n roll!
'Black hair, black eyes, black suit' superbe social rock à la Velvet Underground.
'Golden Brown' joué en roue libre.
Un peu bizarre sans les claviers, mais quand Tonton Cromwell lâche un petit solo de gratte, l'assistance se met à hurler à l'unisson.
'Beat of my heart' fréquence cardiaque élevée.
Catherine aime pas 'Always the Sun', c'est pas assez méchant.
Ce hit est irrésistible, maske!
Les crapules en profitent pour balancer 'No More Heroes', l'hymne punk de 1977.
Pas une ride, frontstage y avait un ancêtre de 86 piges faisant des bonds Tia Hellebaut d'avant sa grossesse.
Impressionnant!
Chers électeurs, un break de 10', on va boire une limonade et on revient vous jouer l'entièreté de
'Rattus Norvegicus'!
Eh Cath., où cours-tu?
Bête question, papy, au bar!
Wat zeg je, Kris?
Aah, tu la suis, een pintje 25 cl voor mij, suis pas Allemand!
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Coucou, nous revoilà..
Fieu, sans lumière je peux pas jouer, éclaire ma guitare!
..Someday I'm gonna smack your face... reste derrière tes boutons, mec, panique pas, c'est le premier titre de Rattus: 'Sometimes'!
Nostradamus prédit la fin de Toulouse: boum,boum, boum... le Chris mime le début du cataclysme ' Goodbye Toulouse'.
Un punk bestial: 'London Lady' .

Fishman au chant pour un phénoménal punk/blues: 'Princess of the street' .
La Rotonde effervescente!
'Hanging around' Devine où ils traînent?
A l'église?

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On sert de la Guinness dans les chapelles?
Du sang, du sang...
Une bagarre aux pieds du podium, des mecs se tabassent à tes pieds comme en 14.
Sauvons Jupiler!
Le trio, imperturbable, continue à pistonner et nous balance le meilleur titre des Stranglers: 'Peaches'.
Pêchu, peuchère!
'Get a grip on yourself': de la maîtrise, que diable!
French is such a poor language, vous avez pas une traduction convenable pour 'Ugly'!
Ugly toi-même, buveur de lait!
1977, année punk!
Un fou furieux martèle la cadence en se cognant la tête sur le podium.
Maman, j'ai cassé mes lunettes...
C'était journée portes ouvertes à l'asile!
Et la suite kilométrique ' Down in the sewer' met fin à ce concert fabuleux.
Intoxicant, délirant, infernal .. et sache que Hugh Cornwell affiche 61 balais!


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