Douala : Petit-Pays toujours recherché

Écrit par Le Jour   

Jeudi, 02 Décembre 2010 14:38

é«»éàéè«é»ààéééï
Ses proches se contredisent au moment d'expliquer sa disparition.
Que devient Adolphe Claude Moundi alias « Petit-Pays » ? Impossible pour l'instant, de répondre à cette question. Le célèbre artiste-musicien n'est plus apparu en public depuis le jeudi 25 novembre 2010. Depuis qu'il s'est « volatilisé » du Parquet de Bonanjo, à Douala.
Dimanche dernier, contrairement à ses habitudes, le président général du Caïman Club d'Akwa n'est pas allé soutenir ses joueurs engagés dans un match de la Mtn Elite One, au stade de la Réunification. Des membres de son équipe ont toutefois révélé avoir eu des échanges téléphoniques avec lui lors de cette rencontre qui opposait Caïman de Douala à Coton Sport de Garoua. D'aucuns estiment que c'est aussi à cause de l'avis de recherche lancé contre lui dès le lendemain de son évasion » par la division régionale de la police judiciaire du Littoral qu'il n'apparaît plus en public.

Mardi 30 novembre 2010, il était impossible de rencontrer « le Turbo » à son domicile du quartier Makèpè (arrondissement de Douala 5ème). Le reporter qui tentait de le voir s'est toujours entendu répondre qu'il était absent de la maison. C'est d'abord une jeune femme vivant dans sa résidence et qui se présente comme une « danseuse » qui nous reçoit. Postée sur le seuil de la petite porte d'entrée, elle affirme que Petit-Pays se trouve « à Yaoundé depuis une semaine ». Lorsque nous lui rappelons que cela ne fait pas une semaine qu'il a disparu de la circulation, elle se ravise : « depuis dimanche », corrige-t-elle avant de jurer ne pas connaître la date de son retour à la maison. Son explication sur l'absence de Petit-Pays diffère de celle que va nous donner un « neveu » de « rabba rabbi ».

Celui-ci nous dit que « Petit- Pays était là le matin », mais qu'il est simplement sorti. Notre interlocuteur ne connaît pas le moment de son retour. Dans le voisinage, l'on dit n'avoir pas vu Oméga « depuis qu'on a appris qu'il a des problèmes », nous rapporte le jeune qui tient un débit de boissons dans le bâtiment situé juste en face de l'entrée de la résidence de « l'avocat défenseur des femmes ». Joint au téléphone mardi après-midi, ce dernier nous a répondu : « allez écrire comme les autres que j'ai escroqué 40 millions ». Comme nous insistions pour avoir sa réaction, il a lancé : « allez écrire que je dors ».