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Milena Agus - Quand le requin dort

Par Clarac
Milena Agus - Quand le requin dort Audiolib - 21 avril 2010- Lu par Audray D'Hulstère
La famille Sevilla-Mendoza est Sarde. Une famille bien loin des portraits lisses sur papier glacé. Le père n’est presque jamais présent, il passe son temps à courir par monts et vaux à  aider les plus démunis de la planète. Une mère mélancolique, mal à l’aise dans sa vie qui peint. Un frère qui se réfugie dans la musique. Et la narratrice, jeune fille adolescente. Elle a une relation avec un homme marié. Un homme qui lui fait exécuter tous ses fantasmes sadiqueset à qui elle elle obéit. Les clichés de la famille traditionnelle éclatent en mille morceaux avec Milena Agus ! Et c’est le moins que l’on puisse dire… Si vous cherchez de la guimauve, juste un conseil : passez votre chemin.
Une famille non "conforme" où le père semble plus préoccupé par le sort des autres que par sa femme et ses deux enfants. La mère est si fragile que l'on dirait qu'elle est perdue dans la vie. La narratrice nous confie ses pensées, ses espoirs et ses déceptions. C’est dur, violent quand elle aborde sa relation sado-masochiste. Une jeune fille qui se cherche, un peu naïve, mais qui rêve du vrai bonheur. On aurait pu avoir un livre très sombre du début à la fin. Mais non. Car y a aussi des éclaircies, des joies simples mêmes fugaces qui apparaissent. 
Et, je me suis prise des paquets d’émotions en pleine figure. L’écriture de Milena Agus possède une poésie qui me transporte à chaque fois. Des personnages fracassés ou qui vivent la tête dans les étoiles mais qui sont toujours très attachants.J’ai trouvé ce livre plus troublant que Mal de pierre ou que Battement d’ailes. C’est la deuxième fois que j’écoute un livre et quel plaisir ! J’ai ressenti cette lecture comme si les mots s’engouffraient dans mon corps et en prenaient possession. L’écoute donne une puissance supplémentaire aux émotions…Un grand merci à Audiolib !Les billets de Leiloona,Mango, Stephie, Lancellau, Gambadou
J’écris des histoires, parce que quand le monde ne me plaît pas, je me transporte dans le mien et je suis bien.

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