Magazine Cinéma

Le Bossu De Notre-Dame

Publié le 11 décembre 2010 par Olivier Walmacq

le_bossu_de_notre_dame_0

Genre : Dessin animé

Année : 1996

Durée : 85min

L'histoire : 1482, Paris. Clopin, un gitan avec sa roulotte, amuse les enfants avec des marionnettes, et leur raconte une histoire. Celle d'Esmeralda, une gitane, de Phoebus, un capitaine de la garde qui en tombe amoureux, de Quasimodo, un laideron bossu vivant reclus dans Notre-Dame-de-Paris, et de Frollo, recteur de la cathédrale, juge et tuteur/protecteur de Quasimodo, un homme vénal et glacial...

bossu

Bêêêlle...c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle...

La critique de ClashDoherty :

Adaptation libre du classique Notre-Dame-de-Paris de Victor Hugo, Le Bossu De Notre-Dame est le 34ème Grand Classique des studios Disney (par ailleurs le dernier Disney traditionnel, hors Pixar, que j'ai vu en salles), et il date de 1996.
Il a été réalisé par Kirk Wise et Gary Trousdale, et sera un très gros succès à sa sortie. Doublé, en VO, par Tom Hulce (acteur connu pour avoir joué Mozart dans Amadeus de Forman), Demi Moore, Kevin Kline et Tony Jay, et en VF, par Francis Lalanne, Rebecca Dreyfus, Jean Piat et Bernard Alane, le dessin animé est chatoyant, rempli de couleurs (les séquences de liesse du carnaval font penser aux déferlements colorés des bannières médiévales de La Belle Au Bois Dormant), et superbe d'un point de vue visuel.

On a des différences par rapport au roman (Frollo n'est plus archidiacre, mais juge, ce qui le rend plus menaçant, et étend son emprise sur toute la ville et non plus seulement sur la cathédrale), ce qui concerne surtout la fin, qui n'est pas la même.
Le dessin animé est plus léger que le roman : ici, seul le méchant meurt ! Malgré ça, The Hunchback Of Notre-Dame est une réussite, avec des chansons un peu trop nombreuses (neuf passages musicaux) mais loin de faire partie des moins belles de l'univers disneyien.
J'ai vraiment un excellent souvenir de ce dessin animé rempli de personnages attachants (Quasimodo, Esmeralda, Phoebus, Clopin), et doté d'un méchant (Frollo) sinon anthologique, du moins très réussi.

bossu_de_notre_dame_1996_04_g

Il est venu le temps des cathédrâââââleuuuuuuu...

Le dessin animé propose des allusions amusantes à divers autres Grands Classiques : on peut voir Belle (de La Belle Et La Bête) dans la foule, ainsi qu'un mendiant faisant penser à Jafar (Aladdin), on peut aussi voir le tapis volant issu du même dessin animé, et même Pumbaa (Le Roi Lion) sur le point de se faire rôtir ! Allusions, aussi, au film Le Magicien D'Oz, via la scène de l'attaque des pigeons (on entend même le rire de la Sorcière de l'Ouest dans la scène).
Et pour en revenir au dessin animé, il est donc une réussite, et même probablement le dernier grand dessin animé traditionnel des studios, la suite étant, franchement, moyenne (bon, OK, Mulan vaut le coup, un peu, pour le visuel) !

Note : 15/20

IMG000043

La critique de Borat

Ressortant des succès successifs du Roi Lion et Pocahontas, les studios Disney décident de revenir en France, plus de 20 ans après Les Aristochats, avec Le Bossu de Notre Dame.
On peut trouver cela étonnant que Disney veuille adapter le classique de Victor Hugo, Notre Dame de Paris (l'une de ses oeuvres les plus connus avec Les Misérables), pour les enfants.
Mais bon, un an après, Luc Plamondon fera bien une comédie musicale (vraiment nulle et d'ailleurs, notre cher Clash s'en amuse habillement ci-dessus), alors pourquoi pas.

Je n'ai pas lu le livre (ça devrait pas tarder d'ici mes prochaines années d'études), alors je ne peux vous dire si le dessin animé est fidèle.
Par contre, le film est excellent. Là où je pensais que ce serait tout mignon et tout gentil, c'est le contraire. Les réalisateurs Gary Trousdale et Kirk Wise, qui avaient déjà réalisé le magnifique La Belle et la Bête, ont assez bien retranscrit l'atmosphère et le chaos du Paris du XVème, n'hésitant pas à la brûler et a montrer la cruauté telle qu'elle l'est. Notamment lors de la Fête des fous, où Quasimodo se fait martyriser.

Frollo est un juge cruel, tandis que Quasimodo est son opposé, devenant au fil du film, sa nemesis. Esmeralda est montrée comme une femme forte, luttant pour son peuple; et Phoebus est certes un peu trop sous employé, mais est réellement dans l'action.
On retrouve aussi des personnages drôles, tels les Gargouilles; Callie, la chèvre d'Esmeralda; le cheval de Phoebus, n'hésitant à passer par son popotin pour battre l'ennemi; et le chef marionettiste des gitans. C'est le dernier Disney, avec Fantasia 2000, à être plus ou moins irréprochable.

L'avant dernier grand chef d'oeuvre des studios Disney tout simplement.

Note: 17/20


Retour à La Une de Logo Paperblog