Magazine Côté Femmes

Avenir de la profession

Publié le 15 janvier 2008 par Gabrielle Lamotte

Comment signifier l'inquiétude qui vient de se forger en quelques mois quant à notre place, notre rôle ? Bref, TZR dans un petit collège rural, la disparition progressive des contrats CAE rattachés à la vie scolaire fait naître de nouvelles difficultés: non remplacement de ces contrats précaires mais alors nouvelles demandes de la chef pour que la cpe occulte son rôle et fasse de la surveillance pure( des permanences, du self, de la cour...). Délicat est le positionnement actuel puisque les élèves manquent de sécurité par le manque de moyens octroyés mais perte de soi, de son identité devant les remarques et pressions constantes de la hiérarchie! Et puis, cette remarque faite: quand on est cpe il faut s'habituer à faire tout et n'importe quoi. Ah, je précise que non je ne ferai pas tout et n'importe quoi....

Avec la restriction des postes au concours de CPE et la diminution progressive des moyens alloués à la vie scolaire, nous sommes de plus en plus sollicités pour des taches subsidiaires, une volonté de casser les missions principales qui ont pu tant créer la richesse de notre profession. Comment faire entendre notre volonté de poursuivre sur un travail d'équipe, de lien et de concertation ? Bon, pas de bol, je suis dans un collège où on exige du cpe d'être en étude quatre heures d'affilées pour faire la surveillance. Quelle évolution de carrière!!! Qui a parlé de la "positive attitude"?


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