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Karkwa : Un plaisir musical qui vous fait capoter ben raide

Publié le 13 décembre 2010 par Gabnews
Karkwa : Un plaisir musical qui vous fait capoter ben raideKARKWA AU MÉTROPOLIS le 11 décembre 2010
La première fois que j’avais rencontré Alexandre Désilets, on avait parler de Karkwa. Je me rappelle plus du contexte, mais il m’avait dit: “Ouin, mais Louis-Jean Cormier y’a pas grand chose à son épreuve mon gars !”. Alexandre est compositeur, les mots c’est sa vie, donc ça m’avait marqué qu’il aille choisi ceux-là pour le décrire. Dès les premières notes, j’ai compris ce qu’il voulait dire et je trouvais que ça décrivait vraiment bien pour moi Karkwa.
La grande scène du Métropolis avait l’air d’un studio de pratique. Pas un studio avec un tapis, non non, le fameux studio qu’on imagine quand on commence à jammer avec des lumières jusqu’au plafond qui peuvent faire 56 000 effets de malade. Vous mettez derrière tout ça le Jedi en éclairage au Québec, Mathieu Roy (a aussi fait celui de Désilets), et vous avez vous une scénique ultra épurée qui a l’air de David avec le pouvoir de Goliath.
Autant la veille ça criait partout pour Alexisonfire, hier pour Karkwa c’était en écoutant qu’on montrait notre appréciation. Ça faisait un bout de temps que j’avais pas vu un band mettre un public dans sa poche comme ça. Que ce soit avec les tounes qui bougent, avec les trucs plus tranquilles ou même avec les chansons en duo de Louis-Jean et Francois personne lachaient son spot.
Faut donner à Karkwa ce qui leur revient, ils sont parfait sur disque au départ et difficilement imaginables encore meilleures. Pourtant au show les chansons ont pris pour moi une autre direction et sont devenues complétement hallucinantes en voyant les différents beats crées par chaque gars pendant les tounes, en particulier les rythms boy (Sagot et Stéphane) qui se paye une solide traite. Les éclairages complétant tout ça, et il se paie même un trip de laser pendant “La Piqure”.
J’avais lu pleins de critiques faisant l’éloge du show, et je dois avouer que je suis avec eux. Un plaisir musical savoureux du début jusqu’à la fin. À savourer avec un ou des amis pas très bavards, qui va vous faire capoter ben raide.
Article de Roger Ravager posté le 12/12/2010

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