Magazine Culture

Musique : et si on vivait sans les majors ?

Publié le 15 janvier 2008 par Buzzline

Vous le savez, la musique traverse aujourd'hui une phase d'énormes changements. Vous connaissez le tableau. Pour faire face à des résultats économiques pas franchement folichons, les majors sont acculées aux douloureuses fusions, licenciements massifs, et fermeture de nombreux départememts. Certaines ont dû déménager de leur luxueux quartiers. Ces dernières années, presque toutes ont arrêté les coûteuses promos "paillettes" qui étaient si courantes il n'y a pas si longtemps. C'est clairement une autre époque.

Mais si l'on adopte un autre point de vue, la musique, elle, ne se porte pas mal. Loin de là, même. Le spectacle vivant pète la forme. La diffusion n'est jamais allée aussi vite. La création est très vivante, d'une richesse inédite. Et avec les avancées de l'informatique et d'Internet, l'auto-production et l'auto-promotion n'ont jamais semblé aussi faciles. Les majors ont donc bien du soucis à se faire...

C'est en intégrant toutes ces données, très actuelles, qu'émerge une nouvelle façon de produire la musique, qui se passe des services des majors et qui replace l'auditeur-internaute au centre du processus. Et peut, dans certains cas, bien mieux rémunérer que le système actuel... Utopie ? Pas sûr...

Aujourd'hui EMI vient d'annoncer le licenciement du tiers de ses salariés : nous n'aurions pas pu mieux choisir notre jour pour évoquer l'une des dernières initiatives qui fait donc fureur sur le Net ces derniers temps, celle de NoMajorMusik.com.

Le principe, en quelques mots : les artistes créent gratuitement leurs pages persos sur l’interface et font découvrir leurs meilleurs morceaux au grand public.  Le public mise ensuite son argent sur les titres qui lui plaisent ou qui lui semblent avoir du potentiel, il devient ainsi co-producteur. Dès que la jauge d’un titre atteint 3.000€, NoMajorMusik accompagne l’artiste en studio professionnel pour enregistrer son titre, en assure la promotion et la distribution sur les circuits onlines classiques.
Les bénéfices des titres sont ensuite répartis équitablement : 40% pour l’artiste et 40% pour les coproducteurs.

plus d'infos : www.NoMajorMusik.com
 

Depuis qu'Internet a bouleversé le music business, des petits malins ont misé sur une nouvelle méthode de production qui pourrait bien, à terme, remplacer les majors. Exemple avec le site NoMajorMusik.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Buzzline 275 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines