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Cold in hand de John HARVEY

Par Lecturissime

cold in hand

♥ ♥ ♥

L’auteur :

John HARVEY est un écrivain britannique. Après avoir commencé sa carrière d’écrivain en publiant des pulps (des policiers et beaucoup de westerns), il lance écrit en 1989 un roman mettant en scène un policier d’origine polonaise du commissariat de Nottingham du nom de Charles Resnick. C’est le début de la célébrité. Son éditeur lui demande d’en faire une série. 10 aventures vont se succéder au rythme d’un roman par an entre 1989 et 1998. Resnick est un personnage très attachant, amateur de sandwiches, de jazz et de chats (il en a 4 avec des noms de jazzmen célèbres : Bud, Pepper, Dizzy et Miles) qui vit à Nottingham. (Source Wikipédia)

L’histoire :

Le jour de la Saint Valentin, Lynn Kellog, collègue et compagne de Charles Resnick, répond à un appel du central et se rend seule sur les lieux d’une rixe entre gangs rivaux. Une adolescente est tuée, Lynn est seulement blessée mais le père de la victime accuse Lynn d’avoir utilisé sa fille comme bouclier humain. Simultanément, l’enquête que menait Lynn sur une affaire d’homicide (le meurtre d’une jeune femme immigrée travaillant dans le monde interlope de Nottingham) s’enfonce dans une impasse : l’un des deux principaux témoins a disparu, alors que l’autre, craignant pour sa vie, refuse de parler.

Ce que j’ai aimé :

-   Le personnage de Charles Resnick est toujours aussi émouvant : amoureux du jazz et de Lynn, il profite pleinement des instants miraculeux que lui offre la vie, toujours prêt à foncer tête baissée pour défendre sa belle. Les autres personnages sont tout aussi bien campés et chacun croit fermement à la cause qu’il défend.

-   Les intrigues sont subtilement menées et mêlées.

-   Enfin, John Harvey nous offre une image bigarrée de Nottingham, cette ville qu’il veut représentative du Royaume-Uni, avec sa violence toujours sous-jacente.

Ce que j’ai moins aimé :

-   Les scènes de bonheur conjugal entre Charles et Lynn ont eu tendance à m’énerver, mielleuses à la limite du sirupeux, jusqu’à ce qu’elles prennent tout leur sens dans la deuxième partie du roman.

Premières phrases :

«  C’était ce moment étrange, ni jour ni nuit, ni même véritablement le crépuscule, ù la lumière commençait à décliner, les phares de quelques automobilistes trop prudents allumant un reflet pâle, fugace, sur la surface luisante de la route, l’itinéraire le plus direct pour regagner la ville. »

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Du même auteur : Coeurs solitaires

Autre : Ténèbres, prenez-moi par la main de Dennis LEHANE

Cold in hand, John HARVEY, Traduit de l’anglais par Gérard de CHERGE, Rivages thriller, octobre 2010, 364 p., 20 euros

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Jean-Marc, Yann (Moisson noire) ont également aimé.

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