Ils sont quatre. Non, six. Ou plus encore, car il y a la lumière, les costumes…
Nous n’en voyons que quatre.
Ils savent tout faire : danse classique, contemporaine, gymnastique rythmique et sportive, danse synchronisée, majorettes, danse orientale, indienne, danse nue de revue, hommage à Pina Bausch, et même la Petite Sirène.
De tous ces mouvements, ils montrent le code et le croquent dans une comédie que le public apprécie à grands éclats de rire. On admire la performance, on apprécie l’humour. Les pas s’enchaînent, les costumes se succèdent, s’arrachent, surprennent. Quel danseur n’a jamais rêvé de danser Odette ou Odile dans Le lac des cygnes ? Et quel danseur n’éprouve pas d’émotion quand Kazuo Ohno interprète La Argentina ? Pourquoi je ris quand certains des mouvements que je vois provoqueraient dans d'autres circonstances d'autres émotions ? A cause d'un détail vestimentaire, d'un travestissement, d'une sorte de hiatus entre deux gestes, d'un regard, d'une accumulation...
Ces quatre-là ne respectent rien. Tout le monde de la danse passe à leur moulinette. Et s’ils font rire, c’est aussi parce qu’ils mettent dans leur parodie beaucoup d’affection et de finesse.
J'ai vu ce spectacle à l'Espace Marcel Carné, à St Michel sur Orge (91)
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble