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Mulan

Publié le 18 décembre 2010 par Olivier Walmacq

Mulan

Genre: Disney moyen et surestimé.

Durée: 1h23.

Année: 1998.

L'histoire: Chine médiévale. Les Huns ont passé la muraille de Chine et les chinois sont prêts à contre attaquer. Parmi les soldats nommés, il y a le père de Fa Mulan, jeune fille n'acceptant pas que son père aille à la guerre. Pour lui éviter de mourir au combat, elle se fait passer pour un homme, en se coupant les cheveux, prenant son armure et sa lettre; et part à la guerre sans aucune expérience...

La critique de Borat

Après le bide d'Hercule et sa mythologie grecque inexploitée, les studios Disney s'attaquent à une légende chinoise. Mulan de Tony Bancroft et Barry Cook (en charge du nouveau film d'Aardman, Arthur's christmas, soit 5 ans après Souris City) s'inspire en effet de Hua Mulan, combattante émérite s'étant fait passer pour un homme.
Dit comme ça, on peut penser être devant un film épique et un léger poil sanguinolant (la guerre, ça tâche en général). Surtout que Disney avait su s'adapter sur Pocahontas ou Le Bossu de Notre Dame. Autant dire, qu'on est très loin du but en voyant Mulan.

D'autant plus que ce Disney est très apprécié et a eu un beau succès. Des paroles en l'air, oui. Pour le casting vocal original, on retrouve Ming Na Wei, BD Wong, Eddie Murphy, Miguel Ferrer, George Takei et même Pat Morita. En France, en dehors de José Garcia, Richard Darbois ou Michel Prudhomme, pas de grandes stars à l'horizon.
Déjà dès les premières minutes, Disney prend quelques libertés avec la légende (Hua Mulan ne s'est pas engagé sans accord de ses parents) et il y a beaucoup trop d'humour.
Alors qu'on est censé voir un dessin animé avec un minimum de sérieux, Disney semble prendre son sujet à la légère.

Ne vous étonnez pas alors de tomber sur un dragon tchatcheur (d'ailleurs, Garcia, que j'apprécie surtout pour ses sketchs avec Antoine de Caunes et Le couperet, nous fait un lassant one man show); une grand mère déconneuse; et une bande de soldats tous plus cons les uns des autres (notamment une pale copie de ce bon vieux Joe Dalton). S
ans compter des batailles et bastons décevantes. C'est clair, il ne se passe pas grand chose. Pas de violence, pas de sang, niet. Ah si, peut être les soldats débarquant après la guerre, voyant les restes d'un camp. Ou des Huns ensevelit sous la neige. Voilà, c'est tout ? Oui c'est tout.

Comme je l'ai dis plus haut, on pouvait s'attendre à largement plus épique et surtout mieux. Finalement, on est face à un banal divertissement.
Pas nul, ni mauvais, mais un Disney oubliable, qui ne mérite absolument pas sa réputation si élogieuse. Je l'ai vu plusieurs fois, mais ce goût amer revient depuis à chaque nouvelle vision.
Disney avait un concept en or (d'ailleurs, l'affiche est plutôt pas mal, mais ment finalement sur la marchandise), ils l'ont transformé en film bof.
Sans oublier, les chansons bien débiles ou niaises. On est pas étonné de retrouver ce troufion de Patrick Fiory en voix chantée du général Shang.

Un Disney pas désagréable, mais souvent hors sujet.

Note: 9/20

La critique de ClashDoherty :

En 1998, les studios Disney nous offrent Mulan, leur 36ème Grand Classique (en long-métrage d'animation), un dessin animé doublé (en VF) par Valérie Karsenty, Renaud Marx, Patrick Fiori (chant), Richard Darbois et José Garcia (et en VO, par Ming-Na Wen, B.D. Wong, Harvey Fierstein et Miguel Ferrer, entre autres). Inspiré de la légende chinoise de Hua Mulan (une jeune femme qui se déguisera en garçon pour prendre la place de son père, ou de son frère, et devint général de l'armée), ce dessin animé fait suite au carnage de Hercule (1997) et sera suivi, un an plus tard, d'un Tarzan pas folichon aussi (mais pas mauvais quand même, comme Mulan, en gros).

Les Studios Disney, entre 1997 et 2008, seront dans une sorte de panade, artistiquement parlant. Si on excepte Fantasia 2000, aucun des dessins animés traditionnels (hors Pixar, donc, qui tiennent vraiment la dragée haute aux dessins animés classiques durant cette période, et ça n'est pas près de s'arrêter) de Disney n'arrivera à la cheville, et des Pixar, et des anciens Grands Classiques. Mulan ne déroge pas à la règle. Bien que visuellement très bien foutu, ce dessin animé est le plus souvent un peu trop mièvre, plus destiné, comme Pocahontas, Cendrillon ou même La Petite Sirène, aux petites filles qu'à tous les publics.

On ne s'ennuie jamais vraiment, mais il faut reconnaître que, comme Borat8 l'a dit, les Studios ont fait largement mieux, et que, dans l'ensemble, ce dessin animé est soit trop mièvre, soit trop léger, et, en aucun cas, ne fait honneur à la magnifique légende qu'il adapte trop succintement. Une suite sortie en direct-to-DVD sera faite en 2005. Je ne l'ai pas vue, et ce n'est pas dans mes projets ! 

Note : 10/20

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