The Nice #2 :
Keith Emerson : claviers
Lee Jackson : chant, basse
Brian Davison : batterie
Après le départ de David O'List, le groupe décide de continuer en trio et va devenir l'instrument de Keith Emerson, qui pousse le groupe vers une fusion rock/classique.
Novembre 1968, sortie du deuxième album : "Ars Longa Vita Brevis" produit par The Nice.
Daddy, where did I come from (Emerson-Jackson)
Little Arabella (Emerson-Jackson)
Happy Freuds (Emerson-Jackson)
Intermezzo from the karelia suite (Sibelius)
Don Edito El Gruva (Emerson-Jackson-Davison)
Prelude (Emerson)
1st movement-awakening (Davison)
2nd movement-realisation (Emerson-Jackson-O’List)
3rd movement-acceptance “Brandenburger” (Emerson-Jackson-Davison)
4th movement-denial (Emerson-Jackson-Davison)
Coda-extension to the big note (Emerson)
Un album patchwork, hésitant entre pop psychédélique et rock symphonique, offrant de nombreux grands moments et si les morceaux pop sont relativement décevants ("Daddy where did I come from", "Little Arabella" et "Happy Freuds"), les morceaux plus ambitieux sont excellents comme "Intermezzo from the Karelia suite" ou la longue suite qui occupe toute la seconde face et dont le sommet est une adaptation du "Concerto Brandebourgeois" de Bach sous le nom "Acceptance Brandeburger" qui sortira d'ailleurs en single.
Malgré le succès rencontré en tournée, "Ars Longa Vita Brevis" ne rentre pas dans les charts.
La scène est d'ailleurs le point fort du groupe qui tourne non stop, pour un public qui va en s'agrandissant à chaque concert.
© Pascal Schlaefli
Urba City
Décembre 2010