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Rétrospective 2010 : Brotherocean, il était une fois un rêve…

Publié le 22 décembre 2010 par Swann

Imagines-toi : il est sept heure du matin. Pas un nuage dans le ciel bleu, tu es encore dans tes draps et les premiers rayon du soleil pointe leur nez et viennent te réchauffer le visage. Tu es en paix avec toi-même, parce que pour une fois tu n’as pas picoler toute la nuit dernière et ton sommeil a été doux et paisible. Tu n’es pas tout à fait réveiller mais tu es dans un état second : entre l’éveil et le sommeil. Tu es bien, penaud, un sourire sur les lèvres tu attends de sortir en douceur de ta léthargie… Dis-toi que c’est dans cet état-là que me met BrotherOcean à chaque fois que je l’écoute.

Rétrospective 2010 : Brotherocean, il était une fois un rêve…

Syd Matters, c’est un peu ma batterie régénératrice. Quand j’ai besoin de mettre mon esprit en mode veille, ne penser à rien du tout, et retrouvez la paix intérieur, une chanson du quintet parisien suffit à me calmer. De même, quand j’ai besoin de bien pleurer, Syd Matters accompagne mes larmes. La force de leur musique  est de provoquer en moi une sorte de raz de marée émotif, et chaque écoute m’apporte de nouvelles émotions. C’est beau, c’est même la perfection incarnée. Cet album-ci est d’ailleurs certainement le plus beau que la bande à Jonathan Morali nous a offert. Arpèges précieux, harmonies vocales aériennes, batailles des sonorités, rythmes qui soudain s’emballent et s’envolent. Les cinq garçons de Syd Matters doivent être des alchimistes transformant ce qu’ils touchent en or massif. Parce que cet album en plus d’être lumineux, il est rayonnant, brillant, éclatant : c’est un bijou en or massif sculpté par des orfèvres.

J’écrivais déjà au mois d’aout dernier : « on dira que cet album est un bijou de poésie, ou les morceaux sont toutes plus enivrantes les unes que les autres. Pas de mièvreries, pas de compositions tapageuses ou grandiloquentes. Syd Matters continue son chemin de bonhomme en reprenant les éléments qui font que leur musique est unique : un songwriting fluide et poétique, des arrangements tout en grâce portés par la voix lumineuse de Jonathan Morali. Ghost Days était brillant, Brotherocean est un millésime inestimable, qu’on classe sans hésiter dans les meilleurs album de l’année 2010. On dit que le silence est la plus belle des musiques, nous on dira tout simplement que c’est celle de Syd Matters« . Cinq mois plus tard, je n’ai pas changé d’avis, et je continue à maintenir mordicus que BrotherOcean est le meilleur album de cette année 2010.

Sabine Swann Bouchoul


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