Je trouve que ces nouvelles sont toujours très surprenantes avec une pointe d'humour noir. Et ce n'est pas le sujet mais la nouvelle que je cherche souvent est The Ohio Love Sculpture de Adobe James. Elle me fait penser au Parfum de Patrick Süskind et ce rapport un peu fou avec le corps de la femme. À la solitude aussi. Ici, ce n'est pas un parfumeur mais un sculpteur à la recherche de la création plus vraie que nature. Enfin sculpteur. C'est que tout le monde croit. Le protagoniste, amateur d'art, pense avoir rencontré un esthète qui en plus de réaliser des pièces magnifiques, sait les mettre en valeur avec la lumière. Mais au bout du compte, le dénouement sauve la mise au personnage principal. Je ne pense pas qu'il aurait pu garder ces statues tout en sachant la vérité. Il faut se méfier de ce que l'on voit. Un peu comme dans la biche aux abois où 6 garçons voient une femme seule et la considèrent immédiatement comme inoffensive.
En fait, c'est que j'aime dans ces recueils. Il ne faut rien prévoir et ne pas considérer les situations avec des dénouements évidents. C'est rarement le cas.
Au fait, vous avez une idée du vrai métier du "sculpteur" :) ?
