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Le Seigneur Des Anneaux : La Communauté De L'Anneau

Publié le 24 décembre 2010 par Olivier Walmacq

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Genre : Heroic-fantasy

Année : 2001

Durée : 170min

L'histoire : La Terre du Milieu. Dans la Comté, dans le paisible village de Hobbits de Hobbitebourg, Bilbon Sacquet fête ses 111 ans. Il y à longtemps, il a découvert un anneau étrange, orné de runes, qu'il remet au magicien Gandalf (un humain) sur son ordre, avant de partir vivre avec les Elfes à Fondcombe, leur demeure. Gandalf remet l'Anneau à Frodon, neveu de Bilbon, avec pour mission de partir pour la Montagne du Destin, dans le Mordor (région maléfique), afin de le détruire. Car l'Anneau est vivant, maudit, et il annonce le retour probable de Sauron, seigneur diabolique. Les temps de la Terre du Milieu sont comptés, Frodon, accompagné de trois de ses amis, de Gandalf et, par la suite, d'une troupe hétéroclite (nain, elfe, humains...), doit détruire l'Anneau, lourd fardeau pour un Hobbit... 

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La critique de ClashDoherty :

Le Seigneur Des Anneaux est un roman immense (en trois romans, en fait) écrit dans les années 50 par l'écrivain John Ronald Reuel Tolkien. Roman culte de l'heroic-fantasy, il avait déjà été adapté une fois, en dessin animé, en 1978, par Ralph Bakshi.
Ce film d'animation, aujourd'hui méconnu, était une adaptation incomplète de l'oeuvre foisonnante de Tolkien : il s'arrête à la bataille du Gouffre de Helm (milieu du deuxième tome).
Il sera un bide commercial, et visuellement, n'est pas très réussi (sans être calamiteux). Il convenait vraiment de faire, un jour, un film avec acteurs, et fidèle et complet, sur ce roman. C'est Peter Jackson, réalisateur néozélandais totalement fan du roman, qui s'y colle.

Jackson fera trois films, un par roman, là où les producteurs, au départ, pensaient à deux films seulement. Mais Jackson tiendra bon, et les trois films seront faits, en même temps (mais sortiront avec un an de décalage chacun, en 2001, 2002 et 2003, en fin d'année à chaque fois).
Le Seigneur Des Anneaux : La Communauté De L'Anneau est le premier des trois volets, il est sorti en décembre 2001, et dire que je l'ai attendu avec inquiétude et excitation serait être encore loin de la vérité. Je n'avais, jusque là, encore jamais attendu un film aussi fort.
Avec excitation (enfin, on va voir un film avec acteurs adapté de ce roman !) et peur (pourvu qu'il soit fidèle au livre et réussi) aussi.
Une fois dans la salle, 20 minutes après le début du film, la peur était envolée, je savais que le film (et les deux autres) serait une réussite absolue, totale. Je n'ai pas eu tort.

Il y à bien entendu des différences avec le roman : le passage concernant Tom Bombadil, qui aide les Hobbits dès leur entrée dans le Vieille Forêt (avant leur arrivée au village de Bree) est totalement effacé, Jackson ayant pensé (et il a eu raison) que ce passage n'apportait rien à l'intrigue.
Dans le dessin animé aussi, pas de Tom Bombadil, ce qui tend vraiment à prouver que ce passage du roman est inutile. Sinon, dans le livre, Frodon garde l'Anneau 17 ans pendant que Gandalf se renseigne dessus (et ne finisse par lui dire l'histoire de l'Anneau), tandis que dans le film, ce délai est considérablement raccourci. D'autres petites différences peu importantes (et nombreuses) se trouvent aussi entre le roman et le film, rien qui ne permette de dire que l'adaptation n'est pas fidèle.

TheArgonath

Le film est interprété par Elijah Wood, Ian McKellen, Viggo Mortensen, Sean Astin, Dominic Monaghan, Liv Tyler, Hugo Weaving, Ian Holm, Christopher Lee, Cate Blanchett, Billy Boyd, Sean Bean, John Rhys-Davies et Orlando Bloom. Magistralement mis en musique par Howard Shore, c'est un chef d'oeuvre qui, en presque 3 heures (et en 3h30 pour la version longue, meilleure que la courte, comme c'est aussi le cas des deux autres volets), vous emporte dans un univers merveilleux.
Scènes cultes, comme le passage du Gué, le Prologue, la Conseil d'Elrond, l'arrivée à Fondcombe, le passage des Mines de la Moria, le pont de Khazad-Dum (avec cette immense créature qu'est le Balrog), le passage de l'Argonath (les deux gigantesques statues scupltées à flanc de montagne), la Lothlorien, le final à Parth Galen (initialement, la fin tragique d'un des personnages se trouve au début du deuxième roman, mais cette différence faite pour apporter de l'émotion supplémentaire à la fin du premier film ne gêne pas, car le lieu de l'action est le même), la chevauchée des terrifiants Nazgùls...

Les acteurs assurent. Comme Orlando Bloom, qui a réussi, lors de la scène achevant le passage de la Moria (une fois à l'air libre), à trouver un regard incroyablement juste : son personnage, un elfe, est immortel, et il se retrouve confronté à la mort et au malheur, deux choses ne touchant pas les elfes en général ; le regard, celui d'un être immortel confronté à ce qu'il ne connait pas, ne comprend pas, mais qu'il redoute quand même, est bluffant.
Les autres acteurs aussi sont immenses : Ian McKellen parfait en Gandalf, Elijah Wood parfait en Frodon, fragile et sympathique comme il faut...

Dans l'ensemble, vous l'aurez compris, ce film est un monument absolu. Certains passages, comme la Moria, l'Argonath (mon moment préféré du film, ces statues dans la roche, bien que ce passage soit aussi court que peu important ; mais il en jette !), Fondcombe, sont de pures merveilles.
Un authentique monument, et la suite sera tout aussi bien, si ce n'est encore meilleure !

Note : 20/20

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