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Dégradation de la sécurité des journalistes au Cameroun

Publié le 25 décembre 2010 par 237online @237online

Écrit par Jeune Afrique   

Samedi, 25 Décembre 2010 12:54

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Dégradation de la sécurité des journalistes au Cameroun
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a fait part jeudi dans un communiqué de "sa vive inquiétude et sa préoccupation" devant "la dégradation de la sécurité des journalistes" au Cameroun.
"Depuis le début de l?année, la situation des journalistes au Cameroun est devenue de plus en plus inquiétante et les actes de violence perpétrés par des membres des forces de sécurité contre les professionnels des médias se répètent et s?aggravent", selon le communiqué reçu par l'AFP à Libreville.

"Le 1er décembre en pleine couverture de l?arrestation de l?ancien directeur général de la défunte compagnie aérienne nationale, Camair, un des correspondants au Cameroun de l?Agence France-Presse (AFP), Reinnier Kazé, en présence de son confrère Alliance Nyobia journaliste de Cameroon Tribune, a été roué de coup par des policiers avant de voir confisquer son bloc-notes".

"Le 10 décembre, à Bamenda, au moment où se tenait après 20 ans la première rencontre historique entre le président Paul Biya et son principal opposant John Fru Ndi (. . . ) le journaliste Aldorac Lamissa correspondant du quotidien Le Jour à Ngaoundéré (centre nord), a fait l?objet d?une interpellation sans mandat écrit suivie d?une séquestration et des menaces de mort pour avoir rapporté des faits mettant en cause des officiers de l?armée camerounaise".

"Le même jour à Douala, couvrant un point de presse tenu par M. Célestin Djamen (. . . ), auteur d?une plainte à Paris contre le président Paul Biya, une dizaine de journalistes (. . . ) ont été violemment dispersés, soit retenus captifs et fouillés par des membres d?une unité de la gendarmerie de Douala", souligne la FIJ.

Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) constate que "aucun des auteurs de ces actes attentatoires à la liberté de l?information et de la presse n?a été ni interpellé ni poursuivi (. . . ) et appelle les confrères à résister à ces manoeuvres d?intimidation et de censure orchestrées en toute impunité par des éléments de l?appareil militaro policier".

"La FIJ appelle encore une fois les autorités camerounaises à mettre un terme aux dérives des forces de sécurité (. . . ) et à diligenter une information judiciaire pour chacun des cas de violence", selon le communiqué.


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