Genre : film de la mort qui tue avec des explosions et des nanas
Réalisateur : Robert Rodriguez
Résumé (AllôCiné) : Ils ont cru qu’il était un simple ouvrier, un bouc émissaire idéal pour porter le chapeau d’un assassinat politique. Ils ignoraient qu’il s’agissait de Machete, un ancien agent fédéral hors pair, une légende…
Une chronique de Sypnos
Séance de 16h : 10 spectateurs.
Machete est l'exemple type du cinéma bis repetita orchestré par Robert Rodriguez depuis maintenant
plusieurs années. On retrouve donc un "scénario" à la structure assez proche de sa série El Mariachi à laquelle il vient ajouter un discours politique simpliste mais suffisant pour
tenter de donner corps au film. Celui-ci parle donc du passage aux Etats-Unis des Clandestins Mexicains... et de leur place dans la société américaine.
Il ne faut pas pour autant s'attendre à un traitement réaliste de la chose car ici tout est amplifié dans les grandes largeurs.
Les acteurs cabotinent à outrance comme Robert DeNiro ou nous redonnent de leurs prestations habituelles comme Michelle Rodriguez ou Cheech
Marin. Reste que le casting est tout de même savoureux et nous offre un héros à la mine antipathique, ex-agent du gouvernement, qui à défaut d'être très affable s'avère très efficace.
Les héroïnes comme Jessica Alba ou les soeurs jumelles du réalisateur donnent quant à elles un petit côté sexy à l'ensemble.
En dehors de celà, on retrouve le style institué dans le Planet Terror du même réalisateur, à savoir de l'action, des explosions, des scènes au gore poussé... "Vous
saviez que nos intestins mesurent 17 m. ?" ; moi non, mais preuve en est faite dans le film.
Machete est donc très fun, et s'autorise comme souvent de faire ce qu'on ne fait plus ou que l'on ne devrait plus faire
sciemment dans un film de cinéma.
Au final, nous avons donc assisté a un gros délire zédard assumé qui malgré quelques emprunts trop appuyés aux précédents films du réalisateur s'avère fun et divertissant... et puis quelle joie de revoir Steven Seagal ailleurs qu'en Direct to Video...
Ma note : 7/10
> lire aussi la chronique de Broots.