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Pour commencer 2008: résolutions et autres considérations

Publié le 17 janvier 2008 par François Monti
On termine l’année sur des bilans chiffrés ou non, et on la commence sur des résolutions. Pour 2007, j’avais pris quelques décisions et je me rends compte qu'elles furent plus ou moins respectées.
  • Maintenir l’effort US, tout en allant voir ailleurs : 53 livres américains pour 149 lus, c’est moins qu’en 2005 (je n’ai pas les chiffres exacts) mais toujours considérable.
  • Me plonger un peu plus dans la littérature hispanophone, avec 32 livres, je crois qu’on y est.
  • M’intéresser de plus près à la littérature allemande : 15 livres, soit un peu plus de 10%, insuffisant ou bon début, c’est selon.
Pour 2008, pas de résolutions : on continue avec les mêmes – déjà assez de boulot comme ça – tout en ne se privant pas, bien entendu, d’un bon roman français, serbe ou chinois. Je pense quand même tenter de lire plus en espagnol directement, ce qui devrait de toute façon diminuer la proportion de livres lus en français (un peu moins de 50%) et peut-être faire du même coup d’énorme dégâts dans ma pratique de ma langue maternelle. Au niveau des auteurs, j’espère terminer ma ballade dans l’œuvre de Barth – je suis en 1984 – et combler les trous dans ma connaissance de Coover. En finir avec Vila-Matas aussi, sans doute, et Bolaño, très probablement - pour autant qu'on puisse "en finir" avec un auteur. Et puis, qui sait, (re)lire enfin quelques classiques de la littérature française ?
Que ceux qui s’inquiètent pour ma santé mentale, mes heures de sommeil ou la littérature maltraitée à la mitraillette se rassurent : je pressens une sensible diminution du nombre de volumes lus, pour plusieurs raisons, notamment professionnelles et familiales mais aussi liées à l’un ou l’autre projet de papiers plus longs pour publication ailleurs que sur Tabula Rasa qui, je l’espère, se concrétiseront. Un de ceux-ci devrait me mener à relire dans les prochaines semaines pas mal de Mishima, peut-être en trouverez-vous un écho ici. (Et si un vous désirez ma collaboration pourquoi que ce soit, n'hésitez pas à me contacter.)
Auto-fission redémarrera la semaine prochaine, et j’essayerai de continuer à respecter le rythme initial d’un texte toutes les deux semaines. Tout dépendra de ma capacité à clôturer les innombrables débuts déjà pensés ou écrits. J’espère que ça vous intéressera – ne pas hésiter à laisser des commentaires. (En passant, tout grand merci particulier à g@rp.)
Je suis très heureux de voir la réception extrêmement positive de « La route » de Cormac McCarthy en France, grand livre US de 2006 sur lequel j’étais supposé réécrire un billet plus élaboré pour un autre blog que le mien. D’autres obligations m’ont empêché de respecter ma promesse (sorry) à temps et je ne vois plus trop l’utilité de rajouter mon grain de sel à cette date. Je me permets juste de vous signaler mon papier d’octobre 2006, à l’époque où le livre s’intitulait encore « The Road ». Pour ceux qui ne l’avaient pas lu alors, vous verrez : c’est plus une affaire de sensation que d’analyse.
Enfin, pour se dire au revoir et comme je sais que certains aiment ça, voici quelques livres acquis à Madrid la semaine dernière et qui, sans doute, pointeront leur nez par ici en temps voulu : « Help a él » de Fogwill (republication 2007 d’un texte de 1982), le premier volume des « Obras completas » de Borges (madame Kodama autorise là-bas ce qu’elle n’autorise pas en France, on dirait), « El AscoThomas Bernhard en San Salvador » de Horacio Castellanos Moya, première édition en Espagne l’automne dernier, traduit depuis bien longtemps par Les allusifs, « Ciencias morales » de Martín Kohan, « La guerra del fin del mundo » de Vargas Llosa et, enfin, un livre qui pourrait à la fois être un lamentable fiasco ou une étude extrêmement intéressante, « Afterpop : la literatura de la implosión mediática » de Eloy Fernández Porta, un essai sur la littérature et le monde contemporain, qui évoque Julián Ríos, Vila-Matas, John Zorn, Michael Haneke, Coover, etc.
PS : Les liens (abreuvoir) ont été mis à jour. Ils avaient été scandaleusement oubliés pendant trop longtemps.

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