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Ceinture rouge précédée de Corvée de bois de Didier Daeninckx

Par Labibdadi

Ceinture rouge précédée de Corvée de bois de Didier DaeninckxAuteur : Didier Daeninckx

Titre : Ceinture rouge précédée de Corvée de bois.

Edition : Folio 2€, N°4146

Quatrième de couverture : Pour échapper à la prison après une blague de potaches qui a mal tourné, un étudiant rejoint les rangs de l’armée en Algérie. Il y découvre vite la guerre, l’obéissance aveugle aux ordres de la souffrance…

En triant les affaires de sa grand-mère qui vient de mourir, un jeune homme se retrouve au passé et à la vie d’une femme engagée dans tous les combats.

C’est dans la lecture de ces deux nouvelles que je découvre pour la première fois Didier Daeninckx. La première, c’est Corvée de bois, qui peut être, aurait dû m’intéresser le plus, car se déroule en grande partie dans mon pays, l’Algérie. Mais je l’ai trouvée trop rapide, trop précipitée, mais cela est sans doute l’inconvénient de la nouvelle. Elle m’a fait quand même plaisir en y découvrant des lieux que je connais, et qui existent encore, soit nommée différemment (comme Philippeville aujourd’hui Skikda), ou d’autres comme le cinéma ABC à Constantine (qui existe toujours sous le même nom mais qui sert de salle de fêtes, et d’autres fois de salle de concerts), dans le quartier nommé maintenant Bellevue, où mon père a vécu une partie de son enfance. Daeninckx évoque l’horreur que c’était d’être soldat français en Algérie pendant la guerre de libération, et l’horreur que ces mêmes soldats y faisaient régner.

Dans Ceinture rouge, que j’ai préféré, le narrateur découvre le passé de sa grand-mère ancienne militante communiste, juste après sa mort. Une malle dénichée dans le grenier de sa maison, des photos et autres souvenirs, le mène à rencontrer des amis de sa grand-mère, de différentes origines, mais tous de milieux modestes, ouvriers ou militants. Ces rencontres cosmopolites lui font découvrir une partie de son passé à lui, celle de son pays, et de ce qui fait la France d’aujourd’hui.

Dans un style fluide, Daeninckx laisse échapper son âme d’anticolonialiste. Une belle lecture pour 2€.


Filed under: Critiques, Culture, littérature, Livres, poche, Receuil de nouvelles Tagged: ceinture rouge, corvée de bois, Culture, Didier Daeninckx, folio 2€, littérature, Livre

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