Écrit par Cameroon Tribune
Mercredi, 29 Décembre 2010 00:12
éèèééééêè«»éééé
En ouvrant lundi dernier les travaux de la 8e session du comité de pilotage du projet du Port en eau profonde de Kribi, le ministre de l'Economie de la Planification et de l'Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze, a souligné d'entrée de jeu la particularité du contexte dans lequel se déroulaient ces assises. Trois jours après le début de la première phase d'indemnisation et le jour même du début des travaux de terrassement des premiers 65 hectares sur lesquels seront construites les infrastructures de la plate-forme, cette réunion se tenait donc à un moment où le projet est dans sa phase concrète. D'où la présence à Kribi, aux côtés du Minepat, du ministre d'Etat, ministre des Transports Bello Bouba Maïgari.
Mais c'est bien dans la localité de Mboro, située à une trentaine de kilomètres de Kribi ville, que s'est déroulé l'événement-phare de cette journée de lundi. Dès les premières heures de la matinée, les engins de la société Razel ont attaqué la vaste surface de forêt qui recouvre l'arrière de la borne « 0 » matérialisant le point de départ des travaux. Dessouchage des arbres, déblayage du sol, damage et compactage, les engins manoeuvraient avec besogne pour effectuer le terrassement du site. Au moment où les membres du comité national arrivent sur place, conduits par un représentant du ministre de l'Economie, plusieurs hectares de terrain sont déjà travaillés. Un expert de Razel explique qu'il ne s'agit encore là que d'une phase préliminaire. Le terrassement doit dégager le sol jusqu'à sa partie la plus solide, compte tenu de l'importance des structures qu'il abritera. Mais pour l'instant, certains des engins requis comme les D8, ne peuvent avoir accès au site en raison de l'état de la voie de desserte.
Information du reste confirmée par le directeur de Razel Francis Gendet, pour qui les terrassements à proprement dits ne pourront commencer que dans trois ou quatre mois. Ces travaux de gros œuvre, prévus, pour leur part, pendant sept à huit mois, permettront que le terrain nu viabilisé soit mis à disposition au terme de l'année. 90 hectares sont concernés par cette première phase, dont 75 pour les travaux et 15 hectares de zone de dépôts. Pour le maître d'œuvre, le matériau du sol en lui-même pose peu de problème, mais la rapidité d'exécution sera surtout conditionnée par les conditions météorologiques. Toujours selon Francis Gendet, la plate-forme portuaire qui sera érigée sur cette première partie du terrain aménagé, devra s'élever de cinq à huit mètres par rapport au niveau de la mer et s'étendre sur 300 mètres de large et 3 kilomètres de long.