Plaisir non coupable depuis quatre ans (voir un peu plus.. avec cette habitude de découper les saisons en deux périodes de diffusion), Burn Notice suit à la trace la nouvelle vie d’un agent mis au « placard » de l’espionnage, et tentant de retrouver les bonnes grâces des agences de son pays, tout comme les coupables de son changement de carrière. Tout ça sous le soleil de Miami, il y a plus moche.
Et pour cette quatrième année, Burn Notice change un peu la donne. Non pas que l’on s’ennuie, mais chaque épisode était construit sur le même modèle : des petites avancées dans l’intrigue principale, et une mission à la semaine, les deux liées intelligemment pour notre grand plaisir. Un vieux revival des séries style 80′, fun attitude, humour et explosions au menu. Pour son retour en 2010, Michael Westen nous sert donc… La même recette, mais avec un joueur de plus. Bouclant la boucle, Michael « brûlait » un espion, et va donc, chevaleresque comme il se doit, l’aider à se réhabiliter. Les choses iront dans les deux sens, puisque le nouveau venu va intégrer l’équipe, ne changeant pas la dynamique, mais permettant là aussi de donner plus de rythme et de possibilités aux épisodes.
Et dans la saison, Michael est servi. S’approchant le plus possible des comploteurs l’ayant éjecté du grand jeu de l’espionnage, il poursuit la liste des noms (codés), puis réfléchi à qui la remettre. Évidemment, tout est fait pour mélanger les pistes, les bons et les méchants se croisant au fil d’une petite vingtaine d’épisodes, offrant quelques guests stars de luxe. C’est ça Burn Notice, pas forcément d’intrigues complexes, mais beaucoup d’humour et de détente. La présence de Bruce Campbell est des plus réjouissantes, et on attend son épisode version longue qui devrait venir compléter l’entre saison. Car oui, la série a été confirmée pour deux autres années, permettant de voir venir. Et quand on connaît le final de cette année, on peut penser qu’enfin, les choses vont bouger. Au terme d’un double épisode de fin ayant réuni quelques bonnes vieilles figures (ah, Brennen!!), nous voici devant de nouvelles directions à prendre. Et comme l’indiquent les différents protagonistes dans les derniers moments, les relations et l’ambiance qu’il y avait jusqu’ici risque de changer.
Une saison comme les autres, rythmée et pleine d’imprévus. Il reste à voir si la suite saura construire dans le même ton, avec le risque de changer les choses. Rien à redire de plus, nos désormais quatre camarades de Miami sont toujours aussi plaisants à suivre, et il reste du matériel à explorer.