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Mrap : « j’accuse ! »

Publié le 31 décembre 2010 par Raoul Sabas

Bangkok, le 31 décembre 2010

  

Objet :

MRAP : « J’ACCUSE ! »

    

Monsieur Mouloud Aounit

MRAP

43, boulevard Magenta

75010 PARIS

Courriel :

[email protected]

Monsieur,

Votre toute récente décision, coutumière au MRAP et consistant à traduire en justice une personne morale ou physique - en l’occurrence, hier Banania pour son slogan publicitaire datant de près d’un siècle, donc bien loin de l’anachronisme politiquement correct du jour, et aujourd’hui Marine Le Pen - en vue de faire avaliser par un tribunal les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux sur lesquels vous fonctionnez depuis bientôt dix ans - pour autant que j’en connaisse personnellement avec certitude ! -, me donne l’occasion de vous rappeler les dix lettres adressées en vain au MRAP entre le 28 août 2002 et le 28 novembre 2006.

Ce courrier, fut-il expédié en envoi recommandé avec accusé de réception, demeure en effet toujours sans réponse à ce jour, hormis ce propos méprisant d’un droit-de-l’hommiste anonyme écrivant avec courage : « Nous avons bien reçu votre diarrhée verbale », sans avoir précisément l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond pour réfuter point par point l’argumentation, intellectuellement et philosophiquement étayée, qui dénonçait votre association moralisatrice à sens unique, et donc partisane – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Ma toute dernière lettre vous accusait pourtant sans ambiguïté de mentir et de manipuler l’opinion. Elle était accompagnée de celle adressée le même jour à France Culture, assortie du texte, La lâcheté des élites, suite à votre participation au débat tenu le 27 novembre 2006 sur cette station en compagnie de Jean-Yves Camus et de Fiammeta Venner. Elle demeure néanmoins toujours sans réponse à ce jour, même si son objet à votre intention s’intitulait très clairement, « J’ACCUSE : Assez de mensonges et de manipulation ! »

Rien n’a changé depuis lors dans la réalité quotidienne de la société française, sinon en pire, puisque les soi-disant « élites » nationales faiseuses d’opinion, tous milieux confondus [Médias, responsables politiques, intelligentsia (prétendus intellectuels et pseudo-philosophes) ainsi qu’associations moralisatrices à sens unique] continuent de colporter sans vergogne leurs mensonges, leurs « croyances au miracle » et leurs condamnations moralisatrices partisanes, en faisant et laissant croire qu’ils délivrent LA Vérité, alors qu’AUCUNE d’entre elles n’a l’honnêteté et le courage intellectuels de lui confronter ses points de vue relatifs superstitieux : ses « mensonges », par conséquent !

Toutefois, comme expérience aidant, je suis d’ores et déjà assuré que vous n’aurez pas davantage aujourd’hui qu’hier l’honnêteté et le courage intellectuels d’avancer votre argumentation contraire, je ne vais pas perdre mon temps à reprendre ici l’intégralité de mes arguments intellectuellement et philosophiquement étayés dénonçant le penser superstitieux dans ses divers modes d’expression : religion, métaphysique (matérialisme et idéalisme), idéologie et moralisme – sauf à vous-même, évidemment, de me démentir sur ce point, comme je l’attends en vain depuis près de dix ans !

C’est pourquoi je me borne à vous faire parvenir ci-joint le courrier récemment adressé à des menteurs notoires, à savoir le Parti socialiste et Bernard-Henri Lévy, entre autres, que J’ACCUSE respectivement dans mes lettres des 15 juillet et 13 décembre 2010 d’avoir contribué – et de continuer ! – à faire de la France « un pays de merde, dans un monde de TARÉS », aussi longtemps qu’ils n’auront pas l’honnêteté et le courage intellectuels de réfuter point par point mon argumentation sur le fond.

Comme je tiens également à votre disposition les quelques cinq cents lettres adressées à une bonne centaine de soi-disant élites nationales et internationales (cf. le GIEC, Barack Obama, Ban-Ki-moon et José-Manuel Barroso sur la superstitieuse « croyance au miracle » scientiste contemporaine concernant la chimère climatique actuelle), dans lesquelles je n’ai de cesse de dénoncer leurs mensonges basés sur leur seule Foi, au détriment de la Raison, vous ne manquerez donc pas de matière pour établir éventuellement les miens !

Si vous ne comprenez pas en quoi vous avez contribué, et continuez, à faire de la France « un pays de merde dans un monde de TARÉS », c’est très précisément en vous fondant sur le principe par excellence du penser superstitieux, qui consiste à « absolutiser le relatif », autrement dit à faire passer pour LA Vérité éternelle absolue le contenu pensé seulement relatif de notre entendement pratique, et de surcroît à faire avaliser cette contre-vérité fondamentale par la justice humaine – sans avoir jamais l’honnêteté et le courage intellectuels, voire la capacité, de répondre sur le fond !

Vous auriez tort de vous gêner dans vos condamnations moralisatrices partisanes, vos leçons de morale aux Autres en qualité de « vertueux » bien-pensant autoproclamé. En effet, des superstitieux, fussent-ils des magistrats de n’importe quelle époque obscurantiste - la nôtre tout autant que celles qui l’ont précédée ! - ne peuvent que vous donner raison, puisqu’ils ne jugent jamais véritablement sur le fond - sinon Socrate n’aurait pas été empoisonné, le Christ crucifié, Giordano Bruno brûlé et Spinoza excommunié pour avoir annoncé au monde la voie et la voix de LA Vérité absolue et éternelle !

Par chance pour vous, tous ces soi-disant juges suprêmes se fondent sur un arsenal juridique, qui, au fil du temps, contient tout et son contraire en permettant d’innocenter Pierre pour condamner Paul : vous avez dit « relatif » ? !

En matière de « Vérité » absolue, toutefois, il ne vous est pas interdit de démontrer sur le fond le contraire de ce que j’avance contre le penser superstitieux dans ses divers modes d’expression !

D’ici-là - et ce n’est pas demain la veille ! -, j’en reviens à mon propos du jour, à savoir votre plainte en justice visant à faire condamner Marine Le Pen pour sa dénonciation publique de l’«occupation » effective de rues du 18éme arrondissement de Paris, le vendredi. Des rues devenues ainsi interdites de facto aux usagers (automobilistes et piétons), au mépris de la loi, pour permettre aux fidèles de la superstition musulmane d’y prier en toute liberté autoproclamée, puisque la Ve République devenue « la république des lâches », d’après le titre du livre de Rachid Kaci, fait le dos rond devant l’islam – attentats meurtriers avérés ici et là dans le monde obligent !

J’en ai d’ailleurs également une preuve tangible au plus haut sommet de l’État par les deux courriers adressés vainement en envoi recommandé avec accusé de réception à Jacques Chirac en décembre 2005 et à Nicolas Sarkozy en septembre 2008, mais toujours sans réponse à ce jour – hormis les récépissés postaux et un accusé de réception officiel de l’Élysée sous l’ère Chirac !

C’est tellement facile d’avoir officiellement raison, y compris en justice, quand on refuse le véritable débat d’idées. Celui-ci ne consiste pas à opposer entre eux des points de vue relatifs partisans en matière de religion, d’idéologie et de moralisme, voire de métaphysique, mais à les confronter, TOUS sans exception, à LA Vérité éternelle absolue qui suffit précisément à tous les invalider dans leur prétention à exprimer l’absolu, la réalité ou Vérité absolue.

Que vous assimiliez occupation de rues et « occupation nazie » n’est donc qu’une malhonnêteté intellectuelle de plus, de votre part, même si vous n’êtes pas le seul à fonctionner ainsi pour votre plus grand profit depuis le début des années 80 et l’élection d’un socialiste, tellement « vertueux », à la présidence de la République !

Votre malhonnêteté intellectuelle, en l’occurrence, est d’autant plus avérée que vous ne pouvez pas avoir ignoré, en votre qualité de natif d’Algérie, ce qui y a été récemment décidé au sujet des prières musulmanes du vendredi dans les rues, alors que cette décision gouvernementale algérienne suffit à établir indiscutablement votre pratique partisane et intéressée du « deux poids, deux mesures », en vertu de la formule bien connue des vertueux bien-pensants communautaristes (CRAN, CRIF, LICRA, MRAP, etc.) : « Culpabilisez, culpabilisez, il en restera bien toujours quelque chose de « juteux » pour nous ! »

Néanmoins, au cas où vous prétendriez avoir ignoré la récente décision algérienne, sachez pour votre gouverne que l’avertissement de Bouabdallah Ghlamallah, ministre algérien des affaires religieuses et des Wakfs, en date du 19 juillet 2010, qui avait pour objet : « Interdiction des prières musulmanes de rues : en Algérie », stipulait :

« Seul l’intérieur des mosquées est fait pour les prières et si celui-ci est rempli de pratiquants, les autres fidèles n’ont qu’à prier chez eux et non pas dehors.» (Le Temps d’Algérie)

Ce quotidien francophone algérien faisait par ailleurs remarquer en guise de commentaire, sauf bien entendu preuve éventuelle du contraire :

« Il arrive, en effet, que pendant la prière hebdomadaire du vendredi, plusieurs dizaines de fidèles s’agglutinent (sic) à l’extérieur des mosquées pour accomplir leur devoir religieux à même les trottoirs jouxtant les maisons de Dieu.

.
Ce genre de constat est visible notamment dans les mégapoles du pays, à l’instar d’Alger où

les mosquées ne désemplissent pas chaque vendredi.

Seulement, ce n’est pas là une raison, insiste le ministre des Affaires religieuses, pour tolérer les rassemblements des fidèles au niveau des endroits environnants aux lieux de culte. » [Fin de citation]

A SUIVRE…

[Pour des raisons indépendantes de ma volonté, la taille de la police n'est pas celle du document original, mais elle ne peut pas être modifiée pour l'instant]


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