Le footballeur camerounais a été désigné sportif de l’année 2010 par une écrasante majorité d’internautes de france24.com. Vous avez été impressionnés par les performances de l'attaquant avec son club, l’Inter Milan.
"Il est tout simplement fantastique", "le monde n’en connaîtra plus des comme lui", "Il est resté au [plus] haut niveau depuis plus de dix ans et continue de glaner des trophées comme un jeune assoiffé"… Dans les commentaires postés sur france24.com, vous ne tarissez pas d’éloges sur Samuel Eto’o. C’est donc logiquement que vous l’avez désigné personnalité sportive de l’année dans le sondage que nous vous proposions avec prèsde 63 % des voix. Bien au-dessous, le tennisman majorquin Rafael Nadal(9%) et le héros espagnol du Mondial, Andres Iniesta (8%), complètent le podium.
Il faut dire que le footballeur camerounais a connu une nouvelle année faste. En 2010, le terrible buteur a remporté le championnat d’Italie, la Coupe d’Italie, la Ligue des Champions et le Mondial des clubs avec l’Inter Milan. Excusez du peu… Cette performance est d’autant plus extraordinaire qu’il avait déjà réaliséun tel quadruplé en Espagne l’année précédente avec son ancien club, le FC Barcelone. Une prouesse unique dans l’histoire du football. Efficace en attaque comme en défense Individuellement, ses qualités ont été saluées par le jury de la Confédération africaine de football (CAN), qui a décerné au "Re Leone" (Roi Lion, en italien, NDLR) le quatrième Ballon d'Or africain de sa carrière. Samuel Eto’o a également raflé le titre de meilleur joueur de la Coupe du monde des clubs, que l’Inter Milan a remporté en décembre dernier à Abou Dhabi. Même s’il a été moins prolifique devant le but avec les Nerazzuri qu’il ne l’avait été avec le Barça, force est de constater que son efficacité dans le système de jeu lombard, plus défensif, a convaincu tout le monde. Ses performances en club ont fait oublier qu’il n’avait pas réussi à faire briller la sélection camerounaise, ni lors de la Coupe d’Afrique des Nations (élimination en quart de finale), ni en Coupe du monde (élimination dès le premier tour). Vous lui avez également pardonné le coup de tête "zidanesque" qu’il a assené à l’attaquant du Chievo Verone, Bostjan Cesar, lors d’un match du championnat d’Italie en novembre dernier.