Écrit par 237online.com
Lundi, 03 Janvier 2011 15:56
ééééêéàèé
« Le renforcement de l'indépendance des peuples apparaît en effet comme la condition primordiale de la paix et du progrès dans le monde aujourd'hui : la politique étrangère du Cameroun en réaffirme les exigences essentielles en toutes circonstances autant par sa doctrine que par son action. »
« Nous insistons plus particulièrement sur le respect de la souveraineté des Etats, sur la protection, par la société internationale toute entière, de l'exclusivité, de l'autonomie et de la plénitude de leur autorité sur les sociétés qu'ils gouvernent autant que sur la préservation de leur inviolabilité extérieure : une telle action doit conduire notamment au respect scrupuleux des principes de l'égalité des Etats, de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, de leurs libertés de pourvoir à leur défense selon les moyens les plus appropriés. »
« Le Cameroun pour sa part, estime que la paix comme on l'a maintes fois répété est indivisible c'est-à-dire doit être globale. Elle ne saurait s'accommoder d'une entente entre puissance qui nourrirait ou laisserait subsister des foyers de tensions ou d'agitation en vue de l'extension des zones d'influence et des marchés d'armements. »
« Notre diplomatie est soucieuse avant tout d'oeuvrer au renforcement de l'amitié et de la compréhension entre les peuples, au maintient de la paix dans le monde ainsi qu'à l'instauration d'un nouvel ordre des relations internationales plus justes et plus équitables. »
«Le Cameroun participe activement, y compris par l'envoi de contingents camerounais, aux efforts déployés pour trouver des solutions définitives à ces conflits qui n'ont que trop duré. »
Il peut se dire dans le même sillage, que la publication de l'ouvrage du Pr. Joseph Owona intitulé : « Droits constitutionnels et Institutions politiques du monde contemporain » dont la dédicace a réuni l'élite intellectuelle et politique du Cameroun, sembla en donner une position non moins négligeable. On pourrait donc se permettre l'audace de le définir comme le regard des autorités camerounaises. Ceci bien évidemment en l'absence d'une réaction officielle et publique camerounaise contradictoire. De l'interview du Pr. Joseph Owona, ancien ministre du Cameroun et enseignants des universités, réalisé par Alliance Nyobia de Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental, on retient cet extrait en guise de réaction à la situation ivoirienne :
« C'est là un cas très particulier qui pose le problème de la façon dont on gère et intègre dans un système politique les hommes qui viennent d'ailleurs. Deuxième problème, ce Coca-Cola constitutionnel qu'on essaie de servir à tout le monde en faisant croire que dès qu'il y a une commission électorale indépendante, tout va bien. En Côte d'Ivoire, il y a aussi un Conseil Constitutionnel et il faut allier les deux. La Commission organise, recense les votes et le Conseil Constitutionnel arrête définitivement les résultats. Les commissions électorales indépendantes ne sont pas une panacée. L'une des meilleures au monde c'est celle de l'Inde. Il y en a une bonne au Brésil également. Mais vous avez aussi beaucoup de pays qui font des élections transparentes sans commission électorale indépendante. En Côte d'Ivoire il y a eu une élection dans un pays divisé avec une partie pratiquement en sécession. Comment les élections se sont déroulées dans cette partie là ? Si elles s'y sont mal déroulées, il appartenait au Conseil Constitutionnel d'arrêter les résultats. Ça pose un autre problème, celui de cette fameuse « communauté internationale » qui se mêle de tout et de rien. Ça nous mène à quelque chose de beaucoup plus profond : les africains sont-ils vraiment murs pour des solutions très occidentales, des constructions non consensuelles des systèmes politiques ? Je crois qu'il y a une grosse recherche à faire dans ce domaine-là.
Et toujours au sujet de cette « communauté internationale, le Président de la république du Cameroun déclare que: « Par ailleurs, pour son efficacité et sa crédibilité, l'ONU doit pouvoir refléter la volonté commune de tous ses membres, petits et grands. »
« Car seule une ONU rénovée, plus démocratique, plus crédible et plus efficace continuera de focaliser les espoirs et la confiance des peuples. »
« Le Cameroun aspire à avoir des relations amicales avec tous les pays du monde et à vivre en paix à l'intérieure de ses frontières. »
Eddy Patrick DONKENG, 237online.com
LES COMMENTAIRES (4)
posté le 06 janvier à 11:17
je crois que nous sommes responsable de toutes les situatiations qui secouent notre continent,cette afrique ne merite que la pain,le progres et des dirigents qualifiés pous aateindra sa fin.
posté le 06 janvier à 11:16
je crois que nous sommes responsable de toutes les situatiations qui secouent notre continent,cette afrique ne merite que la pain,le progres et des dirigents qualifiés pous aateindra sa fin.
posté le 06 janvier à 11:16
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posté le 06 janvier à 11:16
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