Magazine Cinéma

Love & autres drogues

Publié le 07 janvier 2011 par Flow

Love & autres drogues.

(réalisé par Edward Zwick )

Drogue, Sexe (beaucoup) et pas vraiment de Rock'n'roll.

 

 

Ce film qui aurait pu (du?) passer inaperçu a crée un petit buzz sur la toile pour une unique raison: la présence de scènes de sexe nombreuses et débridées entre Anne Hattaway et Jake Gyllenhaal. La comédie romantique, ce n'est en général, pas ma tasse de thé... Pourquoi aller voir ce film alors? Je ne vais pas vous mentir. Mon esprit lubrique a fait taire ma raison, je ne peux pas refuser la vision de la belle Anne dans son plus simple appareil. Oui oui je sais... Résultat des courses? De belles paires de fesses, de belles paires de seins et pas grand chose derrière.

 

love-et-autres-drogues-film-affiche-France-01.jpg

 

Le scénario est simple. Lui est un prédateur. Il multiplie les conquêtes d'un soir, facilitées par son poste de prospecteur pour une entreprise pharmaceutique. Jusqu'au jour où il rencontre la belle Maggie qui s'avère être son pendant féminin. Ce qui devait être une aventure sans lendemain se transforme en une brûlante et compliquée (elle est malade) romance. Qui a dit classique?

Prévisible.

De bout en bout, le scénario s'évertue à ne pas s’éloigner des sentiers battus. C'est prévisible et convenu. Dès que le film commence, on sait exactement comment il va se dérouler et se terminer. Et bien évidemment, on ne se trompe pas. Des débuts légers à la complexification de la relation, en passant par la perte de confiance et la peur de chacune des deux parties, sans oublier la rupture puis le rabibochage final. Tout y est. Ne criez pas au spoilers, ce n'en est pas véritablement... Je ne fais qu'évoquer le schéma type de la comédie romantique américaine. Qui est ici respecté à la lettre.

Détachement?

Pourtant, il y a bien des tentatives pour se démarquer. Elles se résument en un mot: sexe. Ici, l'acte sexuel vient largement avant le sentiment amoureux. Une caractéristique inversée en gros. Mais je ne trouve pas cela satisfaisant pour autant. Le film est divisé en deux parties. La première, légère, enchaîne scène de sexe explicite sur scène de sexe explicite: des culs (d'hommes et de femmes pour satisfaire tous les publics), des seins (uniquement pour les hommes, du coup)... Cette surenchère n'est à mon avis, pas totalement pertinente. Et puis, le sexe se fait plus rare, le ton devient plus lourd, avec la maladie de Maggie et l'Amooour. En gros, il s'écarte du schéma type pour mieux y revenir. C'est comme si le véritable film commençait une bonne heure après le début. Guère concluant.

Quelques bons points.

Bon il y tout de même de quoi passer le temps, tout n'est pas noir... L'humour, souvent gras certes, parvient de temps à autres à toucher le spectateur. Notamment le petit frère du héros, complètement allumé. C'est un humour qui se positionne en dessous de la ceinture mais cela permet de trouver le temps moins long. Le seul point positif, à mon sens, c'est le duo d'acteurs. Il apparaît clairement qu'ils s'entendent bien et qu'ils se sont amusés à jouer ce couple libéré. Cette alchimie sauve le film de l'ennui total.

Au final, le film est long et assez quelconque. On ne s'ennuie pas vraiment mais on ne prend pas de plaisir non plus. Trop banal pour convaincre.

 

Les+ :

- Le duo Hattaway/Gyllenhaal.

Les- :

- N'échappe pas au schéma classique.

- Pourquoi autant de sexe?

- Vive l'anachronisme: des écrans plasma en 1996 (le premier date de 1998).

 

Note:

1


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Flow 261 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines