Écrit par Cameroon Tribune
Vendredi, 07 Janvier 2011 18:21
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Le 21 août dernier, lors de leur Assemblée générale tenue à Douala, les membres du Syndicat national des médecins privés du Cameroun (Synamec) avaient décidé de revaloriser les honoraires et autres actes médicaux. La consultation de médecine générale coûte désormais 10.000 Fcfa et 15000 Fcfa pour les consultations spécialisées. Une hausse de 5.000 Fcfa. Depuis le 1er janvier 2011 ces nouveaux tarifaires sont entrés en vigueur dans une bonne partie d'officines à caractère privé. Pour certains malades à l'exemple de Madeleine rencontrée dans une clinique privée de la place, pour une consultation gynécologique, l'information n'a pas circulé. « Je n'étais pas informée de ce changement et c'est de plus en plus coûteux. S'il faut payer la consultation à 15.000Fcfa, que deviendront les examens et autres ? », s'interroge la dame. Et c'est le cas de plusieurs autres patients. Raison pour laquelle, le président du syndicat, le Dr Jules Eboumbou, multiplie des actions de communication pour faire passer le message à leurs clients et à toute la population.
Selon le Dr Jules Ndjebet, secrétaire général du Synamec et cardiologue, la nouvelle grille est bien visible dans sa clinique. « Pour les malades qui n'étaient pas informés nous acceptons l'ancien taux, car nous sommes des humanistes contrairement à ce que l'on veut faire croire ». Toujours selon lui, les médecins privés ne reçoivent aucune subvention de l'Etat. « Cela fait quinze ans que les prix de consultations sont stationnaires », ajoute-t-il. Pourtant, ces derniers font face à des charges de plus en plus lourdes. Notamment, en matière de matériel de travail, de personnel, le loyer les intrants et autres. L'autre réponse à cette augmentation est liée au fait que les membres de Synamec, veulent offrir une médecine de qualité en acquérant du matériel de pointe, tels que les échographes, ordinateurs, etc. Bien plus, ceux-ci veulent lutter contre les évacuations sanitaires à des prix exorbitants. Cependant il est à noter que certaines officines privées continuent de pratiquer les anciennes grilles.