HOMMES ET MIGRATIONS
Ces écrivains dont le français n'est pas la langue maternelle
ParHOMMES MIGRATIONS | Revue | 09/01/2011 | 12H35
« Au début, il n'y avait qu'une seule langue », écrit, en français, la HongroiseAgota Kristov(« L'Analphabète »). Un dictionnaire raisonné à paraître en 2011 répertorie pour la première fois les auteurs migrants ayant adopté le français comme langue d'écriture, depuis 1981.
L'ouvrage comporte 300 entrées, d'Alain Mabanckou àAtiq Rahimi(Goncourt 2008) en passant par Nancy Huston,Dai Sijieou Andreï Makine. Il raconte la migration comme source de créativité. Nous avons extrait quelques passages de l'article paru dans la revue Hommes et migrations, prochainement en ligne sur lesite de la revue.
Ils sont issus de plus de 50 pays différents. Ils ne sont pas nés en France, ni de parents français vivant en dehors du territoire national, et ont vécu de manière consciente, alors qu'ils étaient jeunes adultes ou plus tardivement, l'expérience de la migration.Les uns se sont installés en France, où ils vivent, écrivent et publient en français : ce sont des figures d'« ancrage ». D'autres en sont repartis, soit vers d'autres pays soit vers leur pays dit d'origine : ce sont des figures de « passage ».
Ainsi,Alain Mabanckou, né au Congo-Brazzaville, vivant et écrivant en France pendant de longues années, est installé aux Etats-Unis. Mahi Binébine, après un long séjour en France et aux Etats-Unis, est rentré au Maroc, son pays natal.Mongo Beti, avant sa mort en 2001 à Douala, n'a cessé de faire le trajet entre son pays d'origine -le Cameroun- et la France.
Dans tous les cas, la France a exercé une nette influence sur leur carrière littéraire.
Lire la suiite :
http://www.rue89.com/2011/01/09/ces-ecrivains-dont-le-francais-nest-pas-la-langue-maternelle-184395