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Les experts sont clairs : les entreprises privées, comme Google, doivent mettre au pot de la numérisation des œuvres européennes, vu qu’une telle opération coûterait quelque 100 milliards d’euros au total en Europe. Mais pour protéger les institutions culturelles, ces partenariats devront se faire sous certaines conditions, selon un rapport remis à la Commission européenne le 10 janvier à Bruxelles. En outre, Google, qui a déjà ficelé plusieurs accords en Europe, ne doit pas être le seul collaborateur.
Alors que le débat agite les milieux culturels et intellectuels en Europe, le groupe des sages a tranché : des «partenariats public-privé pour la numérisation doivent être encouragés», mais avec «un certain nombre de conditions», a indiqué Maurice Lévy (membre du groupe rédacteur et PDG de Publicis).
Surtout, dit le rapport, «la période d’exclusivité ou d’usage préférentiel des œuvres numérisées» octroyé au partenaire privé «ne doit pas dépasser une durée de 7 ans».
Lire la suite :L’aide du privé est nécessaire, mais selon certaines conditions, Europolitique, 10 janvier 2011.
Pour aller plus loin :
- Conférence européenne sur la numérisation du patrimoine culturel, Isabelle Westeel, Bulletin des Bibliothèques de France, 2 : Bibliothèque, formation, insertion, enssib 2009.
- Rapport sur “i2010 : Vers une bibliothèque numérique européenne” (2006/2040(INI)), Marie-Hélène Descamps, Parlement européen, 23 juillet 2007.