Arnaud Daudier de Cassini dans son jardin (2)

Par Daniel Sériot

La dégustation

Le premier vin de Cassini commenté aujourd’hui a été dégusté avec Arnaud, lors de notre visite, la bouteille a été ouverte et goûté sans préparation particulière, il peut être abordé de cette façon, et se livre sans retenue. Un petite aération supplémentaire lui conviendrait encore mieux. Le deuxième vin est plus retors, nous avons eu l’occasion de l’approcher trois fois. Lors de la dernière dégustation il a été mis en carafe et bu sur 72 heures, et s’est assagi au fil du temps.

Cassini 2007

La robe est assez soutenue, de couleur rubis, le nez est ouvert, net et avenant, avec des arômes de fruits rouges et des notes d’épices et de violettes. La bouche est souple, avec des tannins au grain velouté, bien tramé dans un centre finement charnu, souligné par de petites baies rouges. La finale d’une bonne persistance est fruitée, fraiche, avec des appuis tannique, un rien plus fermes, réglissée et finement épicée. Noté 14,5

Cassini 2008

La robe, assez profonde se pare d’une teinte pourpre à sanguine, l’olfaction, assez expressive évoque les groseilles, les cerises rouges, accompagnées de notes florales et d’épices douces. L’attaque est assez veloutée, le vin s’installe avec énergie dans le palais, les tannins sont vigoureux, avec un contour de grain un peu dur, les fruits sont frais et assez juteux. La finale est persistante, tannique un peu amère ce qui limite un peu le plaisir malgré la présence de fruits mûrs, d’une bonne intensité. Un vin à attendre impérativement, pour en profiter pleinement. Note potentielle 14

Daniel