Dans les articles parus ces jours-ci sur le nouveau roman de Christine Angot, Les petits, je traque les réserves que pourraient émettre les journalistes. Et je ne trouve que des éloges. Presque une déclaration d'amour collective. Je vois très bien les phrases que son éditeur pourrait publier, en caractères gras, dans un prochain placard publicitaire.
Le lancinant roman de Christine Angot.
Fabienne Pascaud (Télérama)
Ce sens du rythme, des discours et des voix qui lui est propre.
Claire Devarrieux (Libération)
Impossible de lâcher ces Petits.
Raphaëlle Rérolle (Le Monde)
Le courant passe entre cet homme et nous, et le livre prend.
Claude Arnaud, (Le Point)
Pour tout dire, Claude Arnaud fait quand même quelques reproches à l'écrivaine. Mais, en dehors du fait que j'ai lu la même histoire que les autres dans Les petits (dont Claire Devarrieux fait un résumé circonstancié, comme s'il n'y avait rien d'autre à en dire, sinon pour ajouter une phrase destinée au placard publicitaire monté ci-dessus), j'ai l'impression d'avoir passé du temps dans des pages très différentes.
Non, le livre ne prend pas, il n'a pas de style, il est plus ennuyeux que lancinant. Tous les tics de Christine Angot sont là. Ni plus, ni moins.