C’est l’heure des bilans annuels, le moment où, en promenant son regard critique sur l’année écoulée, on cherche ce qui a pu sourdre de l’abondant tout-venant. Parce que c’est une découverte et qu’il plane quelques coudées au-dessus de la production courante, c’est Nobu Stowe qui s’impose. Une découverte, mais pas un nouveau venu pour autant. Après cinq ans et un peu plus d’albums, il a eu le temps de se faire une place dans le monde du jazz. Rapide présentation de ce pianiste d’origine japonaise qui quitta l’archipel à 18 ans